C'est bientôt Noël et les salles de cinéma ne manquent pas de bons films. Il en a d'ailleurs un qui prend l'affiche cette semaine et qui est à voir absolument...
Il s'agit de Foxcatcher, le dernier et meilleur long métrage de Bennett Miller (Capote, Moneyball). Dans cette fresque immense sur l'Amérique, un homme riche tente de venir en aide à un pauvre champion olympique en l'entraînant. Riche, complexe, d'un symbolisme puissant, cette histoire vraie hante les esprits. Tous les comédiens sont époustouflants, surtout Steve Carell qui mérite un Oscar. ****
Présenté il y a quelques semaines à Cinémania, Hippocrate de Thomas Lilti est un drame social assez enlevant sur le milieu hospitalier. Malgré un scénario à thèses un peu trop chargé, le long métrage arrive à émouvoir et à faire rire. Instructif. ***1/2
La version d'Annie de Will Gluck est une comédie musicale tellement sucrée, rose bonbon et moralisatrice qu'elle finit par mettre de bonne humeur. C'est que ce conte moderne sur une orpheline qui cherche ses parents possède des acteurs qui font parfois toute la différence. ***
Effort sur la solitude qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas l'aborder, Wild de Jean-Marc Vallée passe un peu à côté de son sujet, ensevelissant le tout sous des ellipses, une mise en scène tape à l'oeil et trop de mélodies. Reese Witherspoon fait toutefois en sorte d'éviter le pire. **1/2
Ma critique complète
Ma critique complète
Il y a de belles idées derrière Grace of Monaco, ce biopic d'Olivier Dahan qui met en vedette Nicole Kidman. Sauf qu'en empruntant à la fois la sphère privée et publique, la progression ne sait plus sur quelle pied danser, s'avérant rapidement d'une superficialité affligeante. **1/2
Enfin, c'est fini! C'est le premier constat que le cinéphile fait en sortant de The Hobbit: The Battle of the Five Armies, l'interminable dernier tome de Peter Jackson qui comporte encore plus d'action, de revirements douteux et d'effets spéciaux. Comme quoi on ne peut répéter la magie de la première trilogie. **
Les maîtres du suspense de Stéphane Laporte comporte quelques scènes très drôles. Des bonnes idées ou des sketchs qui font sourire. Ce n'est pas suffisant pour créer une histoire qui se tient dans ce Barton Fink des pauvres où les stéréotypes les plus élémentaires sur la création abondent. **
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