Deux grands cinéastes américains s'affrontent cette semaine, entre deux tonnes de navets et une comédie louable.
Poursuivant un parcours sans faute, James Gray signe avec The Immigrant une fresque ambitieuse sur l'Amérique. Ce n'est pas son meilleur film, mais certainement son plus beau. ***1/2
Woody Allen se la joue à nouveau ludique dans Magic in the Moonlight, une comédie spirituelle sur un magicien et une jolie demoiselle. C'est gentil, cocasse et complètement oubliable. ***
Le deuil peut être source de rapprochement familial. C'est le postulat qui ressort du sympathique This is Where I Leave You de Shawn Levy, qui peut compter sur de très bons comédiens. ***
Un sujet fort (un conte inspiré de légendes amérindiennes) pour un traitement qui laisse à désirer et qui tend vers le téléfilm. C'est ce que propose le Maïna de Michel Poulette. **1/2
Comédie d'horreur qui n'est ni drôle ni effrayante, Horns d'Alexandre Aja s'apparente à du gros n'importe quoi. Mais qu'est-ce que Daniel Radcliffe est venu faire dans ce Twin Peaks des pauvres? **
Long métrage français parsemé de clichés et de personnages stéréotypés, Dans sa bulle de Pierre-Loup Rajot explore l'éternel triangle amoureux, cette fois en copiant Truffaut et Mouret. **
Dany Boon a déjà eu du talent devant et derrière la caméra. Cela fait longtemps, surtout si on se fie au navrant Supercondriaque qui insulte l'intelligence du spectateur. **
Croisement entre un ersatz de Jason Bourne et une version cheap de Taken (qui était déjà une production risible), Agent Hamilton 2 de Tobias Falk est un clone sans personnalité ni intérêt. À éviter. *1/2
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