En réalisant un remake d'un de ses propres films avec Good Morning, Ozu s'est éloigné du mieux qu'il a pu des classiques qui ont fait sa renommée. Le drame devient ici comédie et plusieurs scènes de flatulences détonnent dans son univers. Pourtant, en y regardant de près, il y a toujours cet amour intact pour ses personnages et son unique façon de concocter des plans. Cette satire de la consommation, des ragots et du "small talk" à travers deux enfants qui font la grève de paroles pour avoir une télévision devient alors un long métrage ludique, agréable, cocasse et révélateur, qui se regarde avec bonheur entre deux opus majeurs. ***1/2
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