Il y a de belles et de moins belles choses qui prennent l'affiche cette semaine au cinéma.
La sortie la plus intéressante est facilement Suzanne de Katell Quillévéré, récit doux-amer d'une femme-enfant qui préfère suivre son grand amour que de s'occuper de sa famille. La réalisation contrôlée, les choix musicaux, le don des ellipses et l'interprétation sincère rendent ce film extrêmement intéressant même si l'histoire ne tarde pas à afficher ses limites. ***1/2
Chronique légère et enfantine d'adolescents qui cherchent à partir leur groupe de musique punk, We are the Best! de Lukas Moodysson est un effort agréable sur la Suède du début des années 80. La mise en scène ne casse rien, sauf qu'elle est rachetée par des comédiens sympathiques. ***
Moins drôle mais plus mélancolique, The Grand Seduction de Don McKellar ressemble beaucoup à son modèle québécois. L'histoire est pratiquement la même, les surprises sont inexistantes et les acteurs talentueux n'évitent pas une certaine forme de pilote-automatique. Du coup, ce voyage à Terre-Neuve ne laisse finalement aucun souvenir impérissable. **1/2
Maleficent de Robert Stromberg est la première déception de la période estivale hollywoodienne. Un conte édulcoré aux effets spéciaux pitoyables, où la méchante de La belle au bois dormant se voit gratifier d'une histoire sans aucun enjeu pour expliquer que finalement, elle n'était pas si diabolique que ça. Les scènes d'action ne tiennent guère en haleine et les comédiens ne sont pas très bien dirigés. En gros: un ratage. **
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