La saison estivale débute déjà avec la sortie d'une énorme production américaine. Ce n'est pourtant pas le meilleur film à prendre l'affiche cette semaine...
Il s'agit plutôt de La danse de la réalité, le nouveau (enfin!) long métrage d'Alejandro Jodorowsky, où le cinéaste revisite son enfance avec beaucoup fantaisie. Moins délirant que ses précédents efforts (cultes), ce récit très personnel demeure passionnant et toujours intéressant. On y retrouve toutes les obsessions de son auteur, avec une tendresse parfois même insoupçonnée. ***1/2
Le meilleur épisode de Spider-Man est le second qu'a réalisé Sam Raimi. The Amazing Spider-Man 2 de Marc Webb n'y arrive pas à la cheville. On sent cependant que la licence a sa raison d'exister, pour un plus jeune public (il s'agit pratiquement d'une comédie) friand d'effets spéciaux (superbes), pour une histoire tirée par les cheveux volontairement kitsch et pour le méchant qu'incarne avec brio Jamie Foxx. C'est déjà pas mal. ***
Le chanteur Damien Robitaille qui voyage aux États-Unis pour prendre le pouls des communautés francophones, cela ne peut pas être mauvais. Malgré ses répétitions et son fil dramaturgique plus ou moins bien exploré, Un rêve américain de Bruno Boulianne demeure un effort sympathique, un peu quelconque mais touchant et assez vivant. ***
Pamphlet cruellement d'actualité, Anticosti - La chasse au pétrole extrême de Dominic Champagne fait réfléchir sur la place qu'occupe le pétrole dans notre vie. Dommage que l'effort ne soit pas plus subtil, s'avérant un peu maladroit dans son propos et chancelant d'un point de vue cinématographique. **1/2
Difficile d'être contre la vertu. Uvanga de Marie-Hélène Cousineau et Madeline Piujuq Ivalu explorent des zones sensibles en envoyant une mères et son fils dans une communauté Inuit. Reste que la démonstration, bien défendue par ses comédiens et filmée admirablement, demeure constamment en surface. **1/2
L'ancienne émission de télévision Beverly Hills mène à tout, même à la réalisation. Parlez-en à Jason Priestley, qui vient de se commettre avec Cas & Dylan. Il n'y a toutefois pas grand-chose à soutirer de ce road movie jamais réellement drôle ou touchant. On retrouve toutefois Richard Dreyfuss dans son rôle le plus consistant des dernières années. **1/2
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