Lee Chang-dong est vraiment un cinéaste fascinant. Bien avant Le poème, il avait mis en scène le beaucoup plus étrange et malsain Oasis, une histoire d'amour entre deux jeunes gens mis au bas de la société par leur famille respective. La démonstration, brillante, explore le sujet à fond, se retenant pourtant de faire la morale ou d'embrasser le conte. Loin d'être maniérée, sa mise en scène se veut brute, appuyant parfaitement le jeu incroyable de ses deux héros. Il s'agit donc d'un film qui ne s'oubliera pas de sitôt tant plusieurs scènes sont fortes et déstabilisantes. ****
jeudi 12 avril 2012
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