Une très belle semaine est à prévoir avec la sortie d'au moins trois films recommandables.
Lorsqu'on pense au drame romantique, c'est impossible de ne pas évoquer le nom de Terence Davies. Le cinéaste anglais offre avec The Deep Blue Sea une méditation puissante et déchirante sur l'amour et le rejet alors qu'une femme est divisée entre son mari et son amant. Un sujet classique traité avec classe, bénéficiant d'une mise en scène soignée et d'une composition exceptionnelle de Rachel Weisz.
Les fans d'horreur seront au septième ciel avec The Cabin in the Woods de Drew Goddard qui arrive à renouveler le genre avec une prémisse à la Evil Dead. C'est que les surprises sont nombreuses dans ce projet hors norme qui fait rire aux larmes.
Le seul et unique Guy Maddin s'attaque à Homère dans son film noir Keyhole où son style bien à lui (noir et blanc, élans expressionnistes et surréalistes, thèmes familiaux) se métamorphose en un gros cauchemar pervers parfois incompréhensible mais toujours fascinant où les fantômes et les souvenirs ne forment plus qu'un.
Phénomène populaire en France, Intouchables d'Olivier Nakache et Éric Toledano est un feel good movie sympathique sur l'amitié entre deux personnes issues de classes sociales différentes. Rien pour marquer les esprits, mais les compositions de François Cluzet et Omar Sy sont touchantes.
S'attaquer à l'intimidation était une nécessité. Malgré tout, le documentaire Bully de Lee Hirsch n'est pas sans faute, car les éléments nouveaux manquent à l'appel et que la finale se veut plutôt évangélique. Mais bon, seulement pour son sujet incendiaire...
Willem Dafoe crève l'écran dans The Hunter de Daniel Nettheim, un drame peu vigoureux sur la quête d'un chasseur en région hostile. Bien que l'ensemble se suive avec un certain intérêt, il est aisé de décrocher avant la fin.
Les productions de Luc Besson se suivent et se ressemblent. C'est le cas de Lockout de James Matther et Stephen St. Leger, un film de science-fiction peu divertissant où un ancien agent doit secourir la fille du président des États-Unis qui est prisonnière d'une prison dans l'espace. Le scénario est nul, les effets spéciaux sont ridicules et ça ressemble à plein de choses, sauf que Guy Pearce demeure truculent dans le rôle principal.
Le pareil au même est également la base de Streetdance 2 de Max Giwa et Dania Pasquini qui offrent le même mélange de chorégraphies limitées, de musique infernale, d'histoire ridicule et de personnages schématisés. À quoi bon toujours voir la même chose?
Cela ne sert à rien de faire revivre tout et n'importe quoi du passé. Sinon cela donne quelque chose comme The Three Stooges des frères Farrelly, une comédie horripilante et beaucoup trop longue sur trois zigotos au coeur d'or. En court métrage, cela aurait été potable, mais pas en long. À éviter de toute urgence.
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