Henri-Georges Clouzot a toujours été un maître dans sa façon d’assaisonner le film de genre de réelles valeurs psychologiques. C'est ce qui fait le charme de Quai des Orfèvres, un polar qui se déroule dans le merveilleux monde du music-hall. Un homme est assassiné et les coupables respectifs sont nombreux. L'enquête qui s'ensuit ne ressemble pas du tout à celle d'un Hitchcock, alors que le scénario s'intéresse davantage aux personnages, à leur intériorité. Louis Jouvet, Simone Renant et Bernard Blier dominent une distribution exemplaire, parfaitement en orbite dans cette oeuvre à la réalisation si maîtrisée qui arrive à faire du neuf avec du vieux. ****
jeudi 5 avril 2012
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire