Délaissant momentanément ses intrigues sentimentales pour parler de politique, Éric Rohmer propose avec L'arbre, le maire et la médiathèque (1993) de remettre la campagne à l'avant-plan, confrontant des idéaux à la réalité du terrain. Verbeux et savoureux, les dialogues coulent dans la bouche malgré quelques détours artificiels, étant livrés par des comédiens en grande forme comme Pascal Greggory et Fabrice Luchini. La mise en scène attentive n'hésite d'ailleurs pas à se détourner des discours officiels afin de fouler le sentier des vaches: un exutoire salvateur lorsque le récit tend à s'enliser. ***1/2
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