C'est avec Le temps des gitans qu'Emir Kusturica est devenu le grand cinéaste que l'on connaît. En embrassant le réalisme magique, le cinéaste offre un condensé fantasmagorique de ses obsessions (la mort, les animaux, les relations familiales conflictuelles) et de ses influences (Fellini, Vigo, Bunuel) où l'humain et le politique ne forment un. Cela donne un tour de force de stimulus visuels et sonores, une immense fête où tout le monde est invité et qui pourrait bien ne jamais se terminer. ****1/2
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