Durant les prochaines semaines, plusieurs films de grands cinéastes débarqueront au Québec. Ce vendredi on pourra voir...
Après ses sublimes 4 semaines, 3 semaines, 2 jours et Au-delà des collines, Cristian Mungiu est de retour avec l'excellent Baccalauréat où il traite de corruption et d'amour filial. Une oeuvre dense, fracassante et renversante qui s'est méritée le prix de la mise en scène à Cannes. ****
Suite directe à La danse de la réalité où il continue sa biographie cinématographique, Alejandro Jodorowsky propose avec Poésie sans fin un long métrage plus extravagant et répétitif, dont quelques moments sublimes sont un peu trop espacés au sein d'un récit grandiloquent et grotesque. ***
C'est une première aventure américaine pour Joseph Cedar (Footnote, Beaufort). Verbeux et un brin superficiel, Norman: The Moderate Rise and Tragic Fall of a New York Fixer vaut surtout pour la composition truculente du trop rare Richard Gere. ***
C'est un joli documentaire que propose Xavier de Lauzanne avec Les pépites. En plus de faire le portrait d'un couple français qui change véritablement les choses au Cambodge, l'essai donne espoir en l'humanité. Le traitement cinématographique rachète le côté hagiographique du projet. ***
On sent le talent d'Ashley McKenzie derrière Werewolf qui s'intéresse au destin de deux junkies. Il y a une assurance dans sa mise en scène et un désir de traiter avec réalisme d'une réalité trop souvent cachée. Malgré une performance juste des deux interprètes, la froideur clinique de l'ensemble et le faible développement psychologique empêchent le moindre attachement. **1/2
Biopic conventionnel qui abuse des longueurs avant d'échouer dans le mélo, Dalida de Lisa Azuelos offre tout de même une réalisation soignée et une Sveva Alviti transcendante dans le rôle titre. Le sujet méritait bien mieux. Au moins il y a sa musique... **1/2
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