Pour une rare semaine sans gros films américains, les productions plus modestes abondent.
Il faudra en profiter pour aller voir The Lost City of Z de James Gray, une oeuvre ambitieuse se déroulant dans la jungle. Techniquement c'est merveilleux et malgré quelques petits bémols (au niveau de l'émotion, du rôle principal), il s'agit d'un opus de qualité supérieure. ***1/2
La vie de la peintre canadienne Maud Lewis est le sujet d'un long métrage. Très bien interprété par Sally Hawkins et Ethan Hawke, Maudie d'Aisling Walsh souffre de quelques répétitions et d'une mise en scène pas trop éloignée du téléfilm. La sensibilité est toutefois au rendez-vous, ce qui fait un bien fou. ***
Documentaire sur l'enfance du célèbre cinéaste, David Lynch: The Art Life de Jon Nguyen, Rick Barnes et Olivia Neergaard-Holm demeure un objet de curiosité, un brin superficiel mais assez passionnant dans son désir de montrer tout ce qui a pu forger son univers démentiel. ***
Colossal de Nacho Vigalondo ne manque pas d'originalité dans sa façon de combiner film de monstres et quête existentielle. L'ensemble se dégonfle toutefois assez rapidement et le scénario verse régulièrement dans la facilité. **1/2
Rien ne dépasse de Their Finest de Lone Scherfig, un élégant drame historique sur des documentaristes pendant la Seconde Guerre mondiale. Les intentions sont claires, nobles, sauf qu'on s'y ennuie assez rapidement tant le récit sent la formule à plein nez. **1/2
Bien que maladroit dans son désir de parler d'identité, de mémoire et de choix de vie, L'autre côté de novembre de Maryanne Zéhil permet néanmoins d'aborder des thèmes importants et de rappeler qu'Arsinée Khanjian est toute une actrice. **1/2
Il est parfois difficile de prendre au sérieux Cézanne et moi de Danièle Thompson, ce drame ronflant sur l'amitié entre le célèbre peintre et Émile Zola. Les accents et les fausses barbes sont terribles, alors qu'on a le sentiment que le script ne fait que reprendre les passages obligés de Wikipédia. **
Les fans du cinéma de Dany Boon seront comblés par Raid dingue, qui se moque des comédies policières des années 80. Les autres tenteront encore une fois de comprendre comment ces inepties peuvent être si populaires en France. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire