Entre Fantasia et le FNC, on a l'impression que tous les films de Sion Sono sont montrés à Montréal, à défaut de sortir dans les salles régulières. Mais ce n'est pas le cas. En 2011, il a offert Himizu, son long métrage le plus émouvant en carrière, qui a fait la joie des cinéphiles de Venise et de Toronto. Se déroulant après le tsunami et basée sur un manga, cette sombre histoire sur une jeunesse qui est incapable de se relever est marqué par les excès de son créateur (de violence, d'humour, de digression et de scènes grotesques). On le trouve toutefois en pleine possession de ses moyens, développant des thèmes forts et universels, tout en dirigeant ses comédiens à la perfection. C'est toujours trop long, excessif et un peu simpliste, mais quelle claque au visage que le spectateur reçoit! ****
samedi 31 janvier 2015
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire