9 ans. C'est le temps qu'il aura fallu au cinéaste Shane Carruth pour offrir son second long métrage. Si Primer était une oeuvre viscérale et fascinante sur le voyage dans le temps, Upstream Color s’apparente plutôt à une copie brouillonne du chef-d'oeuvre Tree of Life. Autant la réalisation est superbe et parsemée de flashs prodigieux, autant on sent que le cinéaste verse allègrement dans l’esbroufe et l'exercice de style, accouchant d'un scénario boursouflé sur l'addiction et les parasites. De quoi en ressortir un peu irrité et ce, même si le talent est indéniable. **1/2
lundi 26 janvier 2015
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