Les Fêtes sont terminées. Le meilleur moyen de le savoir est de constater le nombre croissant de sorties en DVD et en Blu-ray.
Le titre le plus intéressant est certainement Boyhood de Richard Linklater, cette très jolie chronique où l'on voit les personnages grandir réellement de 12 ans à l'écran. Le scénario a beau être un peu superficiel, l'exercice qui a rarement été fait mérite le détour. ****
Sorti directement en DVD et en Blu-ray au Québec, The Guest d'Adam Wingard est une jubilatoire satire des séries B, qui arrive à critiquer les dernières guerres américaines tout en rendant hommage à John Carpenter. Et quelle trame sonore! ***1/2
Entre le drame et la comédie se dresse The Skeleton Twins de Craig Johnson, où la famille est un peu malmenée par de bons acteurs qui oeuvrent généralement dans des productions drôles et légères. Le décalage opère malgré les nombreuses baisses de régime. ***
Biopic trop long et extrêmement conventionnel sur le père de la Soul James Brown, Get On Up est dynamité par la prestation saisissante de Chadwick Boseman et la mise en scène fluide de Tate Taylor, qui arrive presque à faire oublier tous les clichés liés au genre. ***
Film de gangsters qui débute dans l'action pour finir dans l'introspection, Salvo de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza transcende ses origines (The Killer de John Woo???) pour poser des questions intéressantes sur la condition humaine. ***
Visuellement splendide mais un peu vide et superficiel, Dark Valley d'Andreas Prochaska est un western allemand/autrichien hivernal sous fond de vengeance, par un homme qui a regardé un peu trop de Sergio Leone. **1/2
Ce ne sont pas tous les cinéastes québécois qui réussissent à Hollywood. Malgré son grand talent, Philippe Falardeau a offert avec The Good Lie une histoire vraie sirupeuse et moralisatrice sur des orphelins de guerre qui tentent leur chance aux États-Unis. Les bons sentiments sont nombreux, sauf que la charge est lourde. **1/2
Avait-on vraiment besoin de The Scorpion King 4? Bien sûr que non. Le résultat, purement alimentaire, est une insulte aux amateurs de cinéma popcorn. Quand ce n'est même pas divertissant, il y a un gros problème. *1/2
C'est tout de même moins pire que l'horrible Left Behind de Vic Armstrong, de la propagande religieuse abjecte où Nicolas Cage incarne un pilote d'avion en danger. Le genre de navet à bannir de tous les écrans de cinéma... et même de cinéma maison. *
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