On a encore affaire à une belle semaine de cinéma avec la sortie d'un chef-d'oeuvre et d'un très bon film.
Dernière Palme d'Or et classique en devenir, Sommeil d'hiver est certainement la création la plus maîtrisée de Nuri Bilge Ceylan, qui propose 3h16 minutes de grand cinéma sur la condition humaine. Oui, c'est parfois verbeux et ces échanges entre les personnages semblent sans fin, mais le résultat est tout simplement exceptionnel. ****1/2
Hilarante chronique familiale sur un père qui est près à sauver son cellulaire plutôt que ses enfants, Force majeure de Ruben Östlund pose d'excellentes questions sur le couple et l'engagement. Dans la verve des fresque d'Aki Kaurismäki, mais avec encore plus de symboles. ***1/2
S'il y a une oeuvre surestimée, c'est bien le American Sniper de Clint Eastwood, qui plonge le très bon Bradley Cooper dans l'enfer de la guerre. Pas que le films soit mauvais. C'est simplement qu'il s'agit d'une copie inférieure et superficielle de The Hurt Locker. Et dire que le long métrage a obtenu plein de nominations aux Oscars... **1/2
Une fiction réaliste sur le baron de la drogue Pablo Escobar et l'amoureux candide de sa nièce, cela aurait pu donner quelque chose d'intéressant. Escobar: Paradise Lost d'Andrea Di Stefano accumule malheureusement les clichés. Malgré une forte composition de Benicio del Toro, l'effort n'est pas très bien réalisé et il manque d'impact dramatique. **1/2
Énième comédie sur les duos mal assorties, The Wedding Ringer est une immense leçon de morale sur la nécessité d'avoir des amis et de vivre pleinement sa vie. Entre deux clins d'oeil (à Speed et The Usual Suspects), il y a un récit laborieux, des comédiens qui cabotinent et des gags qui font à peine sourire. **
Je n'ai malheureusement pas pu insérer Paddington et le Black Hat de Michael Mann dans mon horaire, mais je me promets d'en parler sur ce blogue avant leurs sorties en DVD et en Blu-ray.
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