Malgré le nombre de nouvelles sorties au cinéma cette semaine, une seule mérite le détour...
Il s'agit de The Congress, le nouveau projet mi-animé mi-réel d'Ari Folman (Valse avec Bachir) où une actrice vieillissante est prête à tout pour sauver son fils malade. Un brin trop long et appuyé, cet ambitieux projet de science-fiction fascine de la première à la dernière image, rendant les yeux tristes dans la dernière ligne droite. L'ensemble fourmille de thèmes importants (sur Hollywood, la révolution des idées, la publicité, la mort) qui empruntent autant au cinéma de Philip Dick que de Satoshi Kon. Et dans le rôle principal, Robin Wright Penn mérite au moins une nomination aux Oscars. ***1/2
Premier film à la distribution bien garnie (Susan Sarandon, Ellen Burstyn, Donald Sutherland), The Calling de Jason Stone est un suspense sur un tueur en série, dont le côté décalé ne compense jamais pour les grosses ficelles, les invraisemblances et les problèmes de raccord. **1/2
Adapter un roman d'Elmore Leonard est une étape obligée chez de nombreux grands cinéastes. Daniel Schechter ne sait pourtant pas comme le faire dans Life of Crime, alors qu'il offre des malfrats trop gentils qui kidnappent une Jennifer Aniston trop accessoire. Cela donne une oeuvre molle et quelconque. **1/2
Thriller horrifique se déroulant dans les Catacombes, As Above, So Below de John Erick Dowdle endort dans sa première partie trop explicative, qui reprend à nouveau le type de caméra popularisé dans The Blair Witch Project. La suite demeure plus efficace mais tout aussi stupide, ne laissant aucun souvenir impérissable. **
Croisement entre Hangover, Project X et The Sitter, Babysitting de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou est un projet infantile et moralisateur sur un homme qui tente de retrouver le gamin de son patron qu'il avait sous sa garde. On rit quelques fois, mais on trouve surtout le temps long. **
L'équipe derrière Trailer Park Boys ne se limite pas seulement à ces navets cultes. Elle est aussi capable d'offrir Swearnet: The Movie, ce projet à peine moins mauvais où notre trio préféré trouve le moyen de sacrer pendant près de deux heures en montrant des seins et des pénis. De quoi élever la culture canadienne. *1/2
Il est aussi possible de revoir en 3D le toujours excellent Ghostbusters d'Ivan Reitman, cette satire délicieuse des films de fantômes, où Bill Murray et ses camarades font vivre l'enfer à des ectoplasmes. Même au 10e ou au 20e visionnement, le bonheur ne cesse pas.
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