Le Festival des films du monde s'ouvre aujourd'hui avec Salaud, on t'aime, le dernier long métrage de Claude Lelouch. Cette histoire très personnelle d'un populaire photographe qui tente de renouer avec ses quatre filles n'est pas à classer parmi les meilleurs essais du réalisateur. Alter ego du cinéaste, Johnny Hallyday sent qu'il doit réparer des erreurs de son passé avant qu'il ne soit trop tard, ce qui entraîne une suite de quiproquos trop moralisateurs et symboliques. Là où la mise en scène déçoit par sa lâcheté, l'humour lui fait amplement sourire, faisant mieux accepter ces passages plus kitsch, jusqu'à une surprise finale qui fait chuter l'ouvrage dans quelques choses de plus touchant. L'ensemble manque parfois de relief, sauf qu'il ne laisse pas indifférent, et le dernier plan ne manque pas de hanter. **1/2
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