Lorsque le meilleur film québécois de 2014 prend l'affiche au cinéma, on se fait le devoir d'aller le voir.
Il s'agit bien entendu de Tu dors Nicole, le troisième long métrage de Stéphane Lafleur, qui est de retour avec son style unique pour s'intéresser à l'été d'une jeune adulte qui ne sait pas trop quoi faire de ses dix doigts. Tendre, hilarant et férocement intelligent, ce conte inattendu séduit autant par ses personnages que par ses répliques et le soin apporté à la mise en scène (les images en noir et blanc sont superbes et la musique, fort agréable). ****
Documentaire révélateur sur les villes en pleine mutation et surtout l'apport de communautés de gens moins fortunés qui changent le paysage des espaces urbains, Bidonville - Architectures de la ville future de Jean-Nicolas Orhon éclaire sur un sujet tangible tout en se voulant un bel objet de cinéma malgré un traitement un peu plus conventionnel. ***
Comédie romantique qui arrive à à recréer une recette efficace et éprouvée (bons interprètes, réalisation soignée, instants d'humour et de poésie, bonne musique, etc.) The F Word de Michael Dowse manque cependant d'authenticité dans sa façon de présenter deux amis qui développent au fil de leurs rencontres des sentiments amoureux. **1/2
Mélodrame sur une adolescente dans le coma dont le fantôme erre dans l'hôpital en attendant de se rétablir (ou pas), If I Stay de R.J. Cutler promet dans ses 15 premières minutes pour se saborder par la suite. Les discours sur les choix de vie est poussif, l'interprétation franchement inégale et à force de vouloir faire pleurer le spectateur, ce dernier finit par être agacé. **1/2
Histoire vraie noyée de violons et de belles morales sur un inspirant entraîneur de football, When the Games Stand Tall de Thomas Carter sent la formule à plein nez. Mis à part les joutes sportives qui sont filmées avec vigueur, l'ensemble demeure d'un classicisme ennuyant. **1/2
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