Associé à la Nouvelle Vague japonaise, le cinéma de Shohei Imamura brille par sa satire et son absurdité. C'est justement ce qui est au coeur de Pigs and Battleships, portrait d'un jeune couple qui tente de trouver sa place dans le Japon de l'après-guerre. Au lieu de flirter avec le mélo, le créateur fait rire aux larmes sans pour autant renier le drame, créant de scènes fortes et d'autres plus limitées, qui ont l'avantage de faire boule de neige jusqu'à une conclusion éblouissante et très originale, où le symbole a le dernier mot. Plus que pour l'histoire qui finit par tourner en rond, le long métrage mérite l'investissement pour le climat de l'époque, la couleur des personnages et la réalisation imaginative. Et si Imamura était un des pères spirituels de Takehsi Kitano? ***1/2
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