Pour se remettre de la défaite historique du Brésil au soccer, le cinéma est l'endroit tout est indiqué.
Sorte de western se déroulant dans un No Man's Land entre l'Irak, la Turquie et l'Iran, My Sweet Pepper Land d'Hiner Saleem est une oeuvre de qualité, qui bénéficie de magnifique paysages. L'intrigue sur un policier incorruptible qui débarque dans une petite localité pour faire régner sa loi au détriment de la corruption générale ne fait pas toujours dans l'originalité et l'interprétation est parfois plus colorée que convaincante. Reste qu'on s'amuse suffisamment devant ce conte sauvage et romanesque. ***
Documentaire sur le célèbre critique de cinéma Roger Ebert, Life Itself de Steve James emprunte un chemin terriblement conventionnel, cherchant parfois trop à faire pleurer le spectateur. On se laisse pourtant rapidement gagner par ce gaillard et ce qui lui arrive soutire des larmes tout en suscitant la réflexion sur le cinéma. ***
Suite aussi oubliable que le précédent épisode, Les vacances du Petit Nicolas qui est toujours réalisé par Laurent Tirard multiplie les clins d'oeil au septième art et les intrigues secondaires inutiles, où notre jeune héros cherche l'amour et ses parents, à passer un bon moment ensemble. Techniquement, la nostalgie opère, mais son charme se dissipe longtemps avant la fin. **1/2
Même si on n'est pas fan de sa musique, il est difficile de rester insensible devant le phénomène Marie-Mai et l'énergique chanteuse le prouve avec Live au Centre Bell: Traverser le miroir. Pourtant, pratiquement personne d'autre que ses admirateurs qui l'ont déjà vu plein de fois en spectacle seront intéressés par cette captation de Jean Lamoureux. Et il ne faut surtout pas compter sur les superficiels moments en coulisses pour apprendre quelque chose de nouveau. **1/2
Le réalisateur Émile Gaudreault a un sens inné pour la comédie (que l'on pense à De père en flic et Le sens de l'humour). Mais lorsqu'il cherche à être sérieux, cela ne fonctionne absolument pas. C'est le cas de Le vrai du faux qui semble constamment assis entre deux chaises, entre humour potache et drame existentiel. Pourtant, on n'adhère jamais à sa proposition tant les stéréotypes sont nombreux, que les comédiens ne sont pas très bien dirigés et que les thèmes importants (comme le stress post-traumatique) dénaturent leur essence propre. Si en plus on ne rit pas, il y a un méchant problème... **
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