Opus trop peu connu d'Henri-Georges Clouzot, La prisonnière est une satire acidulée de la bourgeoisie parisienne, où une femme mariée s'intéresse de plus en plus aux photos perverses du galeriste de son mari. La première partie, qui fourmille de détails et de symboles, penche volontairement pour l'exercice de style, ce qui a pour donner un élan appréciable à la suite, petite merveille d'érotisme intellectuel où l'humour noir s'élève pratiquement au stade de la tragédie. Le parcours peut paraître hasardeux, mais il n'en demeure pas moins brillant. ****
jeudi 10 juillet 2014
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