Il n'y a pas que Fantasia dans la vie. Les sorties régulières au cinéma le prouvent cette semaine avec la présence d'un des meilleurs films de genre à voir le jour sur grands écrans depuis belle lurette.
Il s'agit de Snowpiercer, nouveau mélange de styles cinématographiques de la part de Bong Joon-ho (Mother). À la fois gros film d'action, récit futuriste extrêmement violent et drame virulent sur les classes sociales, ce délire apocalyptique amuse avec intelligence, surprenant constamment par son ampleur. En voilà un qui sera dans notre palmarès de fin d'année. ****
Essai douloureux sur les mères écartées de la société, La vie domestique d'Isabelle Czajka s'ouvre et se ferme à l'aide de dialogues ravageurs. Entre les deux, il y a la quête d'Emmanuelle Devos qui ne laisse pas indifférent, et celle de différentes femmes qui expriment la thématique en place mais sans nuance ou subtilité. Le sujet, si puissant, méritait un peu mieux. ***
Moins accompli que son précédent 8 fois debout, Les conquérants de Xabi Molia filme à nouveau des perdants sympathique qui cherchent à s'en sortir. L'humour fin et les performances délicieuses de Mathieu Demy et Denis Podalydès n'arrivent pas à faire oublier ses trop nombreuses ruptures de ton et ses effets spéciaux discutables. ***
Sans être du pareil au même, The Purge: Anarchy de James DeMonaco continue sa satire de l'Amérique, sortant cette fois ses personnages du huis-clos en les faisant courir dans la ville. Plus d'action, moins d'horreur, autant de manipulation, l'effort manque un peu de munitions mais offre le minimum nécessaire pour divertir. **1/2
Autant Garden State était une petite perle du cinéma indie, autant Wish I Was There de Zack Braff sent la redite. Sans être mauvaise, cette comédie dramatique sur un père qui éduque ses enfants à la maison est d'une banalité et d'une superficialité affligeante, forçant constamment le trait de la caricature et des morales. **1/2
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