Face à l'absence du gros film hollywoodien qui fait une bouchée de ses adversaires, plusieurs titres intéressants se dégagent cette semaine au sein des traditionnelles sorties en dvd et en blu-ray.
Celui à manquer est certainement Blue Ruin de Jeremy Saulnier, cette histoire de vengeance pas comme les autres qui glace le sang avec son ambiance incroyable. On embarque, on sursaute, on a peur, on rit et on finit comblé malgré les quelques invraisemblances du scénario. ***1/2
Ma critique complète
Ma critique complète
Cela fait longtemps que Robert Lepage n'avait pas flirté avec le cinéma. Il y retourne en compagnie de Pedro Pirès avec Triptyque, un film choral esthétiquement très au point mais un peu froid et ampoulé qui porte sur la renaissance des êtres. Cela demeure tout de même une curiosité. ***
Personne n'aurait misé sur Bad Words, la première réalisation de Jason Bateman où il incarne un adulte qui s'amuse à des jeux d'épellation pour enfants. Malgré une mise en scène fade et quelques détours convenus, l'ensemble ne manque pas de verve, d'humour noir et de répliques sarcastiques. ***
Avec ses thèmes riches sur l'intelligence artificielle, la beauté de sa photographie et la renommée de ses interprètes, il est un peu triste que Transcendence de Wally Pfister emprunte des chemins aussi convenus, manquant totalement de rythme et d'impact. **1/2
Un acteur ne fait pas un film. Sinon Dom Hemingway de Richard Shepard serait excellent, à l'image de Jude Law. Sauf que l'intrigue est si banale (un voleur retombe dans ses vices en voulant "changer"), la réalisation si soporifique qu'il n'est pas surprenant d'être ennuyé avant la fin. **1/2
Le cas est le même pour les histoires vraies. Celle de La marche de Nabil Ben Yadir - des gens d'origines diverses marchent pour transcender le racisme - est édifiante est importante. Le résultat cinématographique est cependant très moyen, emprisonné dans ses clichés et ses bons sentiments. **1/2
Les productions religieuses sont plus populaires que jamais aux États-Unis. Heaven is for Real de Randall Wallace qui porte sur les visions d'un garçon a d'ailleurs rencontré un bon succès chez nos voisins du sud. Pourtant, il ne s'agit que d'un effort frêle et moralisateur où le sirop collant finit par tout noyer. **
Il a encore plus mauvais goût dans Single Moms Club, le énième effort de Tyler Perry à voir le jour ces dernières années et qui parle d'entraide. Le ton est si grave, si dramatique, si consternant qu'on finit par rire du début à la fin de cette mauvaise farce qui tourne à vide. *1/2
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