Suite au raz-de-marrée du dernier Transformers, les grosses blockbusters laissent la place cette semaine à des longs métrages plus petits mais tout aussi ambitieux (et plus encore).
C'est le cas par exemple du Borgman d'Alex van Warmerdam, une comédie très, très noire sur un homme qui arrive à manipuler les membres d'une famille. Le climat malsain cumule les scènes incroyables et si l'effet de surprise se dissipe avant la fin, le rire est constamment au rendez-vous. ***1/2
Odes aux classiques enfantins des années 80 (Goonies, E.T. et compagnie) offerte dans une sauce très contemporaine (cette fichue manie des personnages de toujours se filmer), Earth to Echo de Dave Green est une production modeste mais assez satisfaisante sur des amis qui aident une entité extraterrestre. ***
Les films sur les exorcistes se suivent et se ressemblent. Inspiré d'une histoire vraie, Deliver Us From Evil de Scott Derrickson cumule les clichés sans véritablement faire peur. Pourtant, on sent un réel talent dans ces atmosphères troubles et les comédiens offrent des prestations compétentes. **1/2
Spécialiste des œuvres hards, Bruce LaBruce perd énormément de sa vigueur avec Gerontophilia, récit platement filmé d'une histoire d'amour originale mais superficielle entre deux hommes dont la différence d'âge est énorme. Sans être inintéressant, le récit manque d'attrait pour être réellement recommandable. **1/2
Depuis l'exquis Comme une image (et surtout à cause de son nom), on voit régulièrement au cinéma Marilou Berry même si elle n'est pas une excellente actrice. C'est pourtant le meilleur élément de Joséphine d'Agnès Obadida, une comédie romantique mignonne mais ultra prévisible sur l'amour qui cogne à la porte sans crier gare. **1/2
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