Afin de se remettre du choc des élections québécoises d'hier, il faut se projeter dans une oeuvre d'une étrange folie qui permettra de tout oublier. Dans ce domaine, difficile de trouver mieux que Zoo: A Zed & Two Noughts, qui est probablement le film le plus bizarre de Peter Greenaway (et il en compte beaucoup à son actif). Dans ce conte sur deux frères qui sont fascinés par une femme unijambiste, un véritable travail d'orfèvre est apporté aux corps et aux animaux, à la vie et surtout à la mort. Le long métrage drôle et volontairement répétitif, teinté d'humour noir et de moments absurdes, hypnotise aisément, gracieuseté du compositeur Michael Nyman. On en ressort éberlué, pas certain d'avoir tout compris mais émerveillé de cet opus tout simplement brillant. ****
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