Véritable film culte, Branded to Kill de Seijun Suzuki arrive à déconstruire la série B avec brio, partant d'une intrigue classique (un yakuza désavoué cherche à prendre sa revanche) pour broyer complètement son récit, le rendant incompréhensible. L'intérêt est évidemment ailleurs. Dans ce ton qui mélange l'absurde et la violence, par exemple. Dans ces superbes images en noir et blanc qui laissent échapper des flashs psychédéliques. Et dans cette réalisation très stylisée toujours étonnante. De quoi beaucoup s'y amuser et, si possible, oublier le résultat des élections d'aujourd'hui... ****
lundi 7 avril 2014
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire