Dernier tome de sa trilogie sur la société et le travail qui écrasent graduellement l'être humain, The Prefab People de Bela Tarr est une oeuvre sombre et triste, où les rares moments d'espoir sont troqués à mi-chemin par une longue séance de danse. Pour le reste, c'est le sombre naufrage d'un couple dont l'amour s'enlise. Le mise en scène parsemée d'ellipses et les très bons comédiens sont toujours au service du ton naturaliste. Si l'on sent des répétitions dans cette démarche (normal, ce dernier volume est en phase avec les précédents), il est impossible de ne pas être touché et offensé par ce cinéma qui n'est pas sans rappeler celui de Cassavetes. ***1/2
dimanche 6 avril 2014
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