En l'absence du gros film hollywoodien (le nouveau Spider-Man prend l'assaut des écrans la semaine prochaine), des productions beaucoup plus modestes tentent d'attirer l'attention.
La seule qui trouve totalement grâce à nos yeux est Only Lovers Left Alive, le dernier long métrage de Jim Jarmsuch. Comme toujours chez lui, il y a beaucoup d'ambiance, avec une superbe partition musicale, une photographie soignée et d'excellents comédiens. Le rythme est à nouveau très lent et le ton, à l'ironie et à la mélancolie. De quoi faire ressortir cette oeuvre des autres récits de vampires. ***1/2
Évoquant l'illustre The Bridge on the River Kwai, The Railway Man de Jonathan Teplitzky qui porte sur les séquelles d'un homme torturé pendant la Seconde Guerre mondiale se veut souvent lourd et manipulateur. La mise en scène ne casse rien, mais le sujet demeure important et les performances des comédiens (Colin Firth, Nicole Kidman) sauvent souvent la mise. ***
Cédric Klapisch transporte les personnages de L'auberge espagnole et Les poupées russes à New York, alors qu'ils ont des enfants, des responsabilités mais pas nécessairement de la maturité. Casse-tête chinois sent la redite malgré quelques passages rigolos et les morales douteuses ainsi que la réalisation tape-à-l'oeil font beaucoup d'ombre au jeu décontracté des acteurs. **1/2
Remake appliqué mais racoleur de l'ennuyant Banlieue 13, Brick Mansions de Camille Delamarre réunit deux hommes de milieux différents qui combattent un gros méchant. L'histoire prémâchée et les scènes d'action plus ou moins originales ne donnent pas le goût d'assister à un des derniers tours de piste du regretté Paul Walker. **
Série B vulgaire et idiote sous fond de kidnapping, In the Blood de John Stockwell devrait signer la fin de la carrière d'actrice de la combattante Gina Carano, exquise dans Haywire mais ici totalement laissée à elle-même. Et comme il ne s'agit pas vraiment d'une interprète, on a vite fait le tour de la démonstration de sa force physique. **
Chaque nouveau film de Nick Cassavetes fait retourner son illustre père John dans sa tombe. The Other Woman ne fait pas exception tant il s'agit d'une «comédie» épaisse, retardée et sexiste sur trois femmes qui s'unissent pour remettre la monnaie de sa pièce à un homme. Cameron Diaz évite de boire la tasse, mais c'est au détriment de la pauvre Leslie Mann qui n'a jamais eu l'air aussi mauvaise. **
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