vendredi 21 mars 2014

Nouveautés au cinéma : The Grand Budapest Hotel, The Muppets Most Wanted, Divergent, Nymphomaniac Volume 1-2, Maïna

Quatre films très attendus de genre complètement différents prennent l'affiche cette semaine dans un cinéma près de chez vous.

Le plus réussi est certainement The Grand Budapest Hotel, un autre délire hallucinant de Wes Anderson qui plonge sa grande famille de cinéma dans l'Europe de l'entre deux guerres. La mise en scène d'une précision chirurgicale s'accorde parfaitement au rythme enlevé et à cet humour fécond qui rend le coeur plus léger et ce, même s'il aurait pu y avoir plus de profondeur. ****

Beaucoup moins frais et mémorable que son prédécesseur, The Muppets Most Wanted de James Bobin qui se déroule également en Europe et souvent dans un train (comme le Wes Anderson!) comporte suffisamment de situations cocasses, de chansons enlevées et de caméos pour vouloir qu'on s'y attarde. En espérant toutefois que la sauce ne s'étire pas davantage. ***

Aussi satisfaisant qu'un épisode de Hunger Games malgré un scénario qui sent le réchauffé (les héroïnes déterminées du futur sont nombreuses), Divergent de Neil Burger met assez bien la table à une future série conçue pour un public adolescent. On ne s'attend à rien de mémorable, sauf que confier le rôle principal à la toujours excellente Shailene Woodley est une idée du génie. **1/2

Mais que se passe-t-il avec Lars von Trier? Après avoir offert son brillant Melancholia, le voici de retour avec Nymphomaniac, un diptyque prétentieux et barbant sur l'émancipation sexuelle d'une femme. S'il y a un ton intriguant et de bons interprètes, le résultat demeure lourd et verbeux, alors que l'humour noir et le désir de provocation sont inopérants. Serait-ce la faute du montage qui est celui des producteurs? **1/2 

Adapté d'un roman à succès, Maïna de Michel Poulette est une épopée visuellement et sonorement splendide sur la rencontre entre deux peuples amérindiens. Si le récit ponctué d'action, d'aventure et de romance finit par lasser par ses répétitions, ce n'est pas la faute des comédiens, généralement convaincus. **1/2

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