Possiblement le film le plus controversé du septième art, Salo ou les 120 journée de Sodome de Pier Paolo Pasolini prend le risque de transférer une histoire de marquis de Sade pour la situer pendant le régime nazisme italien de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Si le récit fondé sur des humiliations sexuelles et physiques est toujours aussi difficile à voir (malgré ses touches d'humour noir), sa thèse demeure brillante. En fin de compte, c'est l'image du capitalisme sauvage qui défait tout sur son passage, ayant le dessus sur Dieu et les valeurs «normales», transformant l'être humain en simple bête sauvage. ****
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