Tant décrié à l'époque pour avoir montré une jeunesse perdue qui n'hésite pas à prendre les armes pour enfin ressentir quelque chose devant tant de désastres environnementaux et amoureux, Le diable probablement se trouve dans une classe à part dans la riche filmographie de Robert Bresson. S'il questionne toujours l'apport du sacré dans la vie de tous les jours, l'effort politiquement et socialement engagé ressemble plutôt à un essai de Godard, avec ces personnages qui semblent errer et réciter leurs textes comme des zombies. Cela donne un long métrage troublant, un brin irritant mais toujours fascinant. ***1/2
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