Les cinéphiles retiennent leur souffle: c'est ce vendredi que le très attendu Only God Forgives prend l'affiche au Québec. Avant ce film événement qui sera largement louangé ou vilipendé (disons que c'est un anti-Drive... pour le reste de la critique, lisez notre texte dans quelques jours), pourquoi ne pas revoir la mythique trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn?
En théorie, il pourrait s'agir d'un seul et même long métrage divisé en trois actes, où des gens sincères mais issus d'un milieu criminalisé cherchent désespérément des solutions à leurs problèmes. Dès le premier essai, c'est le style du réalisateur qui ressort au grand jour. Malgré les effets à la Trainspotting, la curiosité est piqué. Le second opus - qui met en vedette le grand Mads Mikkelson - est le plus convaincant du lot, étant stylisé à souhait, annonçant ce que le cinéaste proposera dans ses travaux futurs (déjà, la trame sonore est démentielle). De son côté, le dernier est le plus malaisant, avec sa violence qui fait mal dans sa dernière ligne droite et qui saute aux yeux. Les fans de Scorsese sont mieux de s'y attarder, parce que l'ensemble explose littéralement au visage du spectateur, pour son plus grand bonheur. ***1/2
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