Une belle sélection de dvd et de blu-ray très différents sont disponibles dès cette semaine.
Dans le lot, il ne faudrait pas passer à côté du dérangeant Pieta de Kim Ki-duk, qui a reçu le Lion d'Or au dernier Festival de Venise. Sans être passé par les salles de cinéma régulières au Québec, ce fascinant opus s'intéresse au sort d'un prêteur sur gages qui vient tout juste de renouer avec sa mère. Violent, malsain et joyeusement manipulateur, voilà une oeuvre choc qui ne laissera personne indifférent. ***1/2
Danny Boyle n'a que faire des histoires. Il y préfère la déconstruction, l'exercice de style, tout éclater avec son montage et sa musique trépidante. C'est ce qu'il fait à nouveau avec son très divertissant Trance qui porte sur le vol d'un tableau de grande valeur. Malgré la futilité de l'entreprise, on en ressort très amusé. ***
Francis Ford Coppola s'aventure dans la série B prétentieuse avec Twixt où il suit un écrivain sur le déclin qui cherche à donner un second souffle à sa carrière. Avec ses images époustouflantes, son climat de mélancolie et ses allusions grotesques, voilà le long métrage le plus intéressant de son cinéaste depuis belle lurette. Dommage qu'il en fasse trop (comme d'habitude), ce qui atténue un peu l'impact de la chose. ***
Moins essentiel que ses précédents Quand j'étais chanteur et À l'origine, Superstar de Xavier Giannoli n'en demeure pas moins un effort louable sur le vedettariat instantané et la célébrité à deux sous. La construction en forme de suspense et la performance explosive de Kad Merad excuse le manque d'originalité de la prémisse. ***
Biopic consensuel mais non dénué de charme, 42 de Brian Helgeland retrace le parcours de Jacky Robinson, ce jouer de baseball afro-américain qui a révolutionné son sport. Humour et drame font bon ménage et dans un rôle secondaire, Harrison Ford mérite à coup sûr une nomination aux Oscars. ***
En remettant au goût du jour L'homme qui rit de Victor Hugo qui suit le destin d'un homme cicatrisé qui tente de survivre dans un monde cruel, Jean-Pierre Améris en a tiré une version satisfaisante et d'actualité, un brin trop naïve et moralisatrice, mais visuellement de très grande beauté. ***
Mais comme rien n'est parfait, il se devait d'avoir une production décevante. Cette semaine, il s'agit de Paulette de Jérôme Enrico, comédie lourde et ratée sur une mamie grincheuse qui se met au trafic de drogues! Bien que Bernadette Lafont s'amuse dans le rôle-titre, le résultat s'avère consternant. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire