Une fois n'est pas coutume, j'ai manqué la grosse sortie de la semaine (Wolverine) et la nouveauté que j'attendais avec impatience (Main dans la main). Cela ne m'empêche pas d'avoir vu quelques films pour vous...
Documentaire effrayant sur les parcs d'attraction qui maltraitent les cétacés qui, par la suite, finissent par attaquer des gens innocents, Blackfish de Gabriela Cowperthwaite glace le sang. Les entrevues menées sont éclairantes et si un sentiment de sensationnalisme se fait ressentir, le montage captivant va droit au but. De quoi ne vraiment plus avoir le goût de se rendre à tous les Sealand de ce monde ***1/2
Présenté sur un écran sans la moindre projection de presse, le long métrage canadien Rufus de Dave Schultz a finalement pris l'affiche ce samedi, après que des problèmes techniques ont ruiné sa sortie prévue de vendredi. Sans être totalement satisfaisant, il faut admettre que cet effort singulier sur un jeune homme qui pourrait bien être un vampire sort généralement des sentiers battus. Il y a beaucoup d'atmosphère, de l'absurdité à revendre et une excellente partition musicale, ce qui excuse quelque peu le manque total de rythme, l'interprétation inégale et le scénario qui ne fait pas toujours de sens. **1/2
Julianne Moore est capable d'illuminer la production tiède et banale de sa seule présence. C'est ce qu'elle fait dans The English Teacher de Craig Zisk, une comédie dramatique sur une prof qui tente d'aider un ancien étudiant à monter une pièce de théâtre. L'actrice nage comme un poisson dans l'eau et elle met bien à l'aise ses partenaires de jeu. Quelle chance qu'elle est là, parce que le résultat final ne peut que décevoir avec ses situations prévisibles, ses gags ratés et son humour généralement inopérant. **
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