Il y a des longs métrages comme ça qui, parfois, n'ont pas la place dans la filmographie d'un cinéaste. C'est le cas de La route de Corinthe pour Claude Chabrol. Grosse farce qui se moque des films d'espionnage sans la subtilité et la grâce de son auteur, cet essai débute sur des chapeaux de roues, pour complètement s'épuiser au bout de 30 minutes. Pourtant, il y avait matériel à rire beaucoup dans cette fantaisie où une femme cherche à terminer l'enquête de son mari. Surtout que l'interprétation est assez réjouissante. Pas surprenant que le réalisateur, devant le demi-échec de l'entreprise (le résultat est tout de même fort divertissant), a généralement pris soin de se tenir loin des gags faciles et du premier degré. **1/2
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire