On a bien failli ne pas l'avoir, le dernier Lion d'Or du meilleur film de Venise. Présenté dans le cadre du Festival du film coréen de Montréal et disponible en dvd d'ici les prochaines semaines, Pieta montre un Kim Ki-duk au sommet de son art, en train de torturer ses personnages, à jouer avec la tension du spectateur et à détruire la moralité de ses êtres, qui devront affronter l'Enfer pour peut-être être accepté au Paradis ou du moins, au Purgatoire. Malgré quelques fautes (l'attachement n'est pas immédiat envers les héros et la seconde partie tend à être plus traditionnelle), cela fonctionne dans cette tragédie matinée de vengeance où un usurier finit par accepter la présence de sa mère qui l'a abandonné. Oui, il y aura du sang, de la torture et des scènes malsaines, mais également des moments de grâce qui sont alimentés d'une mise en scène à couper au couteau et d'interprètes totalement convaincus. ***1/2
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