Dans la filmographie de Luchino Visconti, l'adaptation de la nouvelle Les nuits blanches de Dostoïevski ne figure pas parmi ses films les plus reconnus. Cela n'empêche pas d'être une bouleversante histoire d'amour sur le rejet et cette faculté à mal aimer. Ce récit volontairement lent et artificiel (surtout au niveau de la photographie en noir et blanc) sur deux jeunes gens qui se rencontrent pendant quelques nuits séduit amplement. Le jeu de Marcello Mastroianni est vigoureux à souhait, celui de sa jeune collègue Maria Schell passe aisément par toute la gamme des émotions et en prime, il y a une fine analyse des classes sociales à l'aide de puissantes métaphores. Ce n'est peut-être pas un classique ou un chef-d'oeuvre, mais un excellent long métrage. ****
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