Outre Dark Shadows, il y a tout de même des sorties intéressantes cette semaine au cinéma.
Petit film indépendant de style «Sundance», Sound of My Voice de Zal Batmanglij mélange adroitement drame et science-fiction. Il s'agit d'une enquête passionnante à savoir si un gourou vient véritablement du futur ou s'il s'agit d'un imposteur. Les cinéphiles qui aiment les longs métrages qui sortent des sentiers battus seront comblés. ***1/2
Ce qualificatif s'applique également au fascinant Pater, sorte de faux documentaire où le cinéaste Alain Cavalier et le comédien Vincent Lindon parlent de politique. De l'anti-cinéma absolument jouissif, qui expérimente énormément sur le plan de la forme et du fond. Ce ne sera peut-être pas pour tout le monde, sauf que l'effet ne manque pas de séduire. ***1/2
Dans la vague de documentaires qui déferlent sur les écrans depuis plusieurs semaines, Ces crimes sans honneur de Raymonde Provencher est un des plus intéressants. Il s'agit de portraits bouleversants d'hommes et de femmes qui ont été victime de crimes d'honneur. La réalisation ne casse rien, ce qui n'est pas le cas du propos des nombreux intervenants. ***1/2
Comédie sociale naïve mais extrêmement sympathique, Mon père est femme de ménage de Saphia Azzeddine est un feel-good movie sur un adolescent qui apprend les rudiments de la vie grâce aux enseignements de son père. Rien pour écrire à sa mère, si ce n'est que François Cluzet y livre, comme toujours, une autre vibrante prestation. ***
Avec toutes ses vedettes vieillissantes (Judi Dench, Tom Wilkinson, Maggie Smith, etc.), The Best Exotic Marigold Hotel qui s'intéresse aux péripéties de quelques Britanniques en Inde est véritablement un film de «vieux». Cet essai de John Madden s'éparpille rapidement et la finale est un peu désolante. Reste qu'il est possible d'y prendre un malin plaisir devant les joies et les peines de ces personnages attachants. ***
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