vendredi 25 mars 2011
La régate, J'm'en va r'viendre, Hors-la-loi, Sucker Punch, Jaloux, Jane Eyre, West is West, Diary of a Wimpy Kid
Une semaine de cinéma chargée avec plusieurs longs métrages diamétralement différents.
Presque personne en a entendu parlé mais La régate de Bernard Bellefroid est un des meilleurs titres de la semaine. Cette histoire sur une relation père-fils qui tourne au désastre est brillamment défendu par des comédiens hors pairs, alors que plusieurs scènes glacent le sang. À découvrir.
Critique
Portrait sensible et révélateur du chanteur Stephen Faulkner, J’m’en va r'viendre de Sarah Fortin est porté par son magnifique noir et blanc et son ton intimiste, qui permet d'en savoir davantage sur une figure marquante de la musique d'ici. Inspirant.
Critique
Retenu à Cannes et aux Oscars mais souffrant d'une presse généralement mauvaise, Hors-la-loi de Rachid Bouchareb souffre de lourdeurs et d'un ton un peu didactique. Reste que cette révolte d'une minorité algérienne envers les politiques françaises s'avère assez pertinente, surtout grâce à la présence inspirée et inspirante de Jamel Debbouze, Sami Bouajila et Roschdy Zem.
Critique
Zack Snyder revient en mode 300 avec Sucker Punch, un divertissement exubérant et excitant, répétitif et vide, sur le désir d'évasion d'une jeune femme. Pour les amateurs de jeux vidéo, de vidéoclip et de mangas. Lorsque l'action, la musique pop et les effets spéciaux dictent le pas.
Critique
On aurait beaucoup voulu adhérer à Jaloux, une histoire improvisée qui se déroule dans le bois. Le cinéaste Patrick Demers maîtrise son médium, la construction de l'ouvrage est habile et les acteurs Sophie Cadieux, Maxime Denommée et Benoît Gouin demeurent très talentueux. Sauf que l'intrigue est laborieuse et les dialogues pas toujours crédibles font souvent distraction.
Critique
Autant la nouvelle version de Jane Eyre de Cary Joji Fukunaga captive la rétine avec ses beaux paysages, sa riche direction artistique et son utilisation impressionnante du clair obscur, autant l'intrigue manque de souffle et d'intérêt, étant handicapé par la chimie presque inexistante entre Mia Wasikowska et Michael Fassbender qui sont supposés jouer des amoureux maudits. Ennuyant.
Critique
Suite d'un film à succès anglais qui a vu le jour il y a plus de dix ans, West is West d'Andy de Emmony est une fable parsemée de clichés sur la nécessité de connaître ses origines afin de faire la paix avec sa famille. Cette odyssée d'un adolescent britannique qui visite le Parkistan séduit par son casting, mais rebute par sa mise en scène ordinaire, ses nombreux messages et son humour qui est rarement digne de mention.
Le premier volet de Diary of a Wimpy Kid était un navet pour enfants. Bien que meilleure, la suite concoctée par David Bowers énerve assez rapidement par ses situations éprouvées, ses interprètes mal dirigés et son ton moralisateur. Oui un petit gars va apprendre à aimer son méchant grand frère, mais pourquoi prendre le jeune spectateur pour un demeuré plutôt que de respecter son intelligence?
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