Enfin! Notre palmarès des 75 meilleurs films qui ont été présenté en salles au Québec en 2011 touche à sa fin. Voici mon top 10 de l'année...
10. Beginners: L'histoire d'amour la plus romantique de 2011. Et de loin!
9. Drive: Une réalisation éblouissante pour une oeuvre totalement maîtrisée.
8. La guerre est déclarée: Un sujet essentiel qui reçoit un traitement impressionnant.
7. Copie Conforme: Tout n'est que perception, au cinéma comme dans nos relations avec les autres.
6. Le Quattro Volte: Le cycle de la vie en poésie et en métaphysique.
5. Another Year: Un essai extrêmement mélancolique pour savoir si l'on a bien ou mal vécu.
4. Shame: L'addiction devient le sujet d'un opus éblouissant et inoubliable.
3. The Artist: Retour à l'essence même du septième art. On rit et on pleure, encore et encore.
2. Des hommes et des dieux: Redonne foi au genre humain. Tout simplement. Et c'est déjà beaucoup.
1. Tree of Life: Où l'on va? Pourquoi on est là? Enfin des réponses à ces questions essentielles.
Il est possible de voir ce palmarès en photo en cliquant sur le lien suivant.
Le reste du palmarès: 11-29 30-39 40-49 50-59 60-75
En prime, mes 10 films québécois préférés de 2011 en cliquant ICI.
samedi 31 décembre 2011
Top 40 des meilleurs films sortis directement en DVD
Avec la situation économique de plus en plus préoccupante et le nombre d'écrans qui sont en baisse pour le cinéma indépendant, il n'est pas rare que de très bons longs métrages prennent directement le chemin du cinéma maison.
Dans ce que j'ai pu voir tout au long de l'année, j'ai compilé pour vous mon top 40 des meilleurs films qui sont sortis directement en DVD ou en Blu-ray tout au long de 2011.
1. Love Exposure
Sion Sono est un des cinéastes les plus cinglés. Dans cette épopée hallucinante et inclassable de quatre heures, il parle de sexe, de religion, de moralité et de perversité comme personne d'autre. Le temps passe à la vitesse de l'éclair, le montage dynamique atteint des sommets, tout comme la qualité du plaisir rencontré. Une jouissance absolue que les vrais cinéphiles doivent avoir vue au moins une fois dans leur existence.
Dans ce que j'ai pu voir tout au long de l'année, j'ai compilé pour vous mon top 40 des meilleurs films qui sont sortis directement en DVD ou en Blu-ray tout au long de 2011.
1. Love Exposure
Sion Sono est un des cinéastes les plus cinglés. Dans cette épopée hallucinante et inclassable de quatre heures, il parle de sexe, de religion, de moralité et de perversité comme personne d'autre. Le temps passe à la vitesse de l'éclair, le montage dynamique atteint des sommets, tout comme la qualité du plaisir rencontré. Une jouissance absolue que les vrais cinéphiles doivent avoir vue au moins une fois dans leur existence.
- ColdFish de Sion Sono
- Tabloid d’Errol Morris
- White Material de Claire Denis
- Meek's Cutoff de Kelly Reichardt
- Bellflower d’Evan Glodell
- No One Knows About Persian Cats de Bahman Ghobadi
- Altiplano de Peter Brosens & Jessica Boodworth
- The Shock Doctrine de Michael Winterbottom and Mat Whitecross
- Outrage de Takeshi Kitano
- Super de James Gunn
- I Am You de Simone North
- 13 Assassins de Takashi Miike
- REC 2 de Jaume Balaguero et Paco Plaza
- Trigger de Bruce McDonald
- 3 Backyards d’Eric Mendelsohn
- The Perfect Host de Nick Tomnay
- Without a Home de Rachel Fleischer
- Trust de David Schwimmer
- Jack Goes Boating de Philip Seymour Hoffman
- La sainte victoire de François Favrat
- The Tillman Story d’Amir Bar-Lev
- Small Town Muder Songs de Ed Gass-Donnelly
- Propriété interdite d’Hélène Angel
- Happythankyoumoreplease de Josh Radnor
- Tucker & Dale vs. Evil d'Eli Craig
- Cœur animal de Séverine Cornamusaz
- Miral de Julian Schnabel
- Tales From EathSea de Goro Miyazaki
- Chatroom d’Hideo Nakata
- Rammbock : Berlin Undead de Marvin Kren
- All Good Things de Andrew Jarecki
- Repeaters de Carl Bessai
- The Ledge de Matthew Chapman
- A Better Life de Chris Weitz
- Circumstance Maryam Keshavarz
- Gamines de Éléonore Faucher
- Baaria de Giuseppe Tornatore
- Cool It de Ondi Timoner
- Sans arme, ni haine, ni violence de Jean-Paul Rouve
vendredi 30 décembre 2011
Les 5 plus beaux couples de l'année
Il n'y a rien de plus beau que l'amour au cinéma.
C'est pourquoi j'ai dressé une liste des cinq couples les plus mignons de cette année 2011.
Mes sélections se retrouvent sur le site de Cineplex.
C'est pourquoi j'ai dressé une liste des cinq couples les plus mignons de cette année 2011.
Mes sélections se retrouvent sur le site de Cineplex.
Top 75 de 2011: Partie 5
Un doublé aujourd'hui dans notre top 75 cinéma de 2011 avec les positions 29 à 11! En avant la musique!!
29. Coteau rouge: Un nouveau délire irrésistible de la part d'André Forcier.
28. Martha Marcy May Marlene: Un impressionnant film sur les sectes avec une distribution en or et un solide nouveau réalisateur.
27. Les neiges du Kilimandjaro: Robert Guédiguian revient avec son meilleur effort depuis très longtemps.
26. Le havre: Enfin un nouvel essai d'Aki Kaurismaki à franchir le sol québécois! Le résultat est, comme d'habitude, féerique.
25. Année bissextile: Une oeuvre difficile mais essentielle sur la solitude.
24. Vénus noire: Le réalisateur de La graine et le mulet persiste et signe un autre pamphlet engagé et nécessaire.
23. Mardi, après Noël: Le triangle amoureux aura rarement été traité avec aussi de précision et de conviction.
22. Qu'un seul tienne et les autres suivront: Une découverte qui brûle de l'énergie du désespoir, dans la lignée de Keane et des opus des frères Dardenne.
21. Like Crazy: Une des plus belles histoires d'amour de l'année, tout simplement.
20. Le nom des gens: Sexe et politique font bon ménage dans cette comédie qui fait beaucoup de bien.
19. Blue Valentine: L'amour fait mal et c'est ce que prouve ce magnifique drame intimiste.
18. Canine: Il n'y a rien comme ce long métrage atypique, absurde et dérangeant. Expérience totale.
17. Pina: Danser en 3D grâce à Wim Wenders. Impossible d'y résister.
16. Potiche: Sourires infinis en compagnie de François Ozon et ses formidables interprètes.
15. Le gamin au vélo: Un autre drame social majeur de la part des frères Dardenne.
14. Monsieur Lazhar: Un effort vibrant et sensible de la part de Philippe Falardeau.
13. I Saw the Devil: Le film de vengeance le plus éclatant et savoureux depuis Oldboy.
12. En terrains connus: Les joies de la famille dans ce grand plaisir de la Belle Province.
11. Melancholia: La fin du monde vu par les yeux de Lars von Trier. Il faut le voir pour le croire.
30-39 40-49 50-59 60-75
29. Coteau rouge: Un nouveau délire irrésistible de la part d'André Forcier.
28. Martha Marcy May Marlene: Un impressionnant film sur les sectes avec une distribution en or et un solide nouveau réalisateur.
27. Les neiges du Kilimandjaro: Robert Guédiguian revient avec son meilleur effort depuis très longtemps.
25. Année bissextile: Une oeuvre difficile mais essentielle sur la solitude.
24. Vénus noire: Le réalisateur de La graine et le mulet persiste et signe un autre pamphlet engagé et nécessaire.
23. Mardi, après Noël: Le triangle amoureux aura rarement été traité avec aussi de précision et de conviction.
22. Qu'un seul tienne et les autres suivront: Une découverte qui brûle de l'énergie du désespoir, dans la lignée de Keane et des opus des frères Dardenne.
21. Like Crazy: Une des plus belles histoires d'amour de l'année, tout simplement.
20. Le nom des gens: Sexe et politique font bon ménage dans cette comédie qui fait beaucoup de bien.
19. Blue Valentine: L'amour fait mal et c'est ce que prouve ce magnifique drame intimiste.
18. Canine: Il n'y a rien comme ce long métrage atypique, absurde et dérangeant. Expérience totale.
17. Pina: Danser en 3D grâce à Wim Wenders. Impossible d'y résister.
16. Potiche: Sourires infinis en compagnie de François Ozon et ses formidables interprètes.
15. Le gamin au vélo: Un autre drame social majeur de la part des frères Dardenne.
14. Monsieur Lazhar: Un effort vibrant et sensible de la part de Philippe Falardeau.
13. I Saw the Devil: Le film de vengeance le plus éclatant et savoureux depuis Oldboy.
12. En terrains connus: Les joies de la famille dans ce grand plaisir de la Belle Province.
11. Melancholia: La fin du monde vu par les yeux de Lars von Trier. Il faut le voir pour le croire.
30-39 40-49 50-59 60-75
Film du jour: Casque d'Or
Mélodrame implacable sur l'amour qui détruit tout et sur le devoir de prendre ses responsabilités après de mauvaises actions, Casque d'Or que Jacques Becker a mis en scène en 1952 est un classique français qui a un peu vieilli, mais pas au point de détourner son regard. Les enjeux moraux sont nobles, la réalisation ne manque pas de finesse et l'interprétation d'excellents comédiens tels Simone Signoret, Serge Reggiani et Claude Dauphin demeure de premier ordre. ****
jeudi 29 décembre 2011
Les 5 meilleures adaptations de livres de 2011
Transposer un roman au cinéma est courant. Les exemples sont nombreux, pour ne pas dire (ou écrire) incalculable.
Mais bien le faire révèle pratiquement du miracle. Voici les cinq meilleures adaptations de livres de 2011.
Mes sélections se trouvent sur le site de Cineplex.
Top 75 de 2011: Partie 4
Quels sont les meilleurs films de 2011 qui ont été distribué sur les écrans du Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre? Notre top 75 de l'année continue avec de nouvelles propositions.
39. Godin: Un documentaire drôle, instructif et engagé sur le célèbre homme politique.
38. Nuit #1: Un premier film bien de son temps, littéraire et magnifiquement joué, à prendre ou à laisser.
37. Submarine: Une histoire d'amour mignonne et délicieuse, dans le style de la Nouvelle Vague.
36. Ce coeur qui bat: Un essai inusité et inoubliable sur la vie des gens qui travaillent dans un hôpital de Montréal.
35. Le poème: La dévotion au féminin dans cette brillante réflexion sur le passage du temps.
34. Le vendeur: Gilbert Sicotte est tout simplement formidable dans cette oeuvre douce et lancinante.
33. 50/50: Un long métrage sur le cancer qui peut être très drôle? Oui, cela existe. Et ça fait du bien.
32. Le temps qu'il reste: Toute l'absurdité des conflits latents entre deux éternels ennemis, avec mordant et ironie.
31. Marécages: Les «bienfaits» de la vie à la ferme par un cinéaste qui possède une vision authentique, ce qui est de plus en plus rare.
30. Armadillo: La guerre vue de l'intérieur dans ce documentaire poignant et traumatisant.
Film du jour: Double Indemnity
Au sommet de la quintessence du film noir américain se trouve aisément Double Indemnity que Billy Wilder a mis en scène en 1944. Dans ce régal de tous les instants, un vendeur d'assurances est embarqué dans un complot par la femme d'un client. Réalisé avec conviction en respectant toutes les règles de base, ce thriller aussi drôle qu'intelligent et divertissant est chargé d'un érotisme latent et d'une interprétation éblouissante. On se régale constamment à revoir encore et encore ce suspense qui a influencé plusieurs générations de longs métrages. ****1/2
mercredi 28 décembre 2011
Les 5 meilleurs retours de 2011
2011 a été marqué par une tonne de remakes, de suites, de prequels et de variations sur des sujets usés.
Dans le lot, voici mes 5 retours préférés de l'année.
Ma liste complète se trouve sur le site de Cineplex.
Dans le lot, voici mes 5 retours préférés de l'année.
Ma liste complète se trouve sur le site de Cineplex.
Top 75 de 2011: Partie 3
On arrive lentement vers sûrement au sommet de notre palmarès des 75 meilleurs films présentés en salles au Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre 2011.
49. The Future: Une oeuvre singulière, drôle et poétique sur les choix que l'on fait. Il y a même un chat qui parle!
48. Margin Call: Une fiction qui dit absolument tout sur la crise économique. Et quelle distribution incroyable!
47. Le bruit des glaçons: Un Bertrand Blier en très grande forme, à la fois hilarant et sardonique.
46. Kaboom: L'odyssée complètement folle de Greg Araki, entre série B et fin du monde apocalyptique.
45. L'illusionniste: Un dessin animé doux et mélancolique, en hommage à Tati
44. Senna: Un documentaire intimiste et rugissant de vie, de sensations fortes.
43. Somewhere: L'ennui par la spécialiste du genre, Sofia Coppola.
42. Moneyball: Une oeuvre verbeuse qui sait divertir comme le meilleur film d'action.
41. Take Shelter: Frissons et paranoïa sont au rendez-vous de ce drame psychologique d'une rare efficacité.
40. The Descendants: George Clooney brille dans cette comédie dramatique pétillante et sensible, à voir plus d'une fois.
50-59
60-75
49. The Future: Une oeuvre singulière, drôle et poétique sur les choix que l'on fait. Il y a même un chat qui parle!
48. Margin Call: Une fiction qui dit absolument tout sur la crise économique. Et quelle distribution incroyable!
47. Le bruit des glaçons: Un Bertrand Blier en très grande forme, à la fois hilarant et sardonique.
46. Kaboom: L'odyssée complètement folle de Greg Araki, entre série B et fin du monde apocalyptique.
45. L'illusionniste: Un dessin animé doux et mélancolique, en hommage à Tati
44. Senna: Un documentaire intimiste et rugissant de vie, de sensations fortes.
43. Somewhere: L'ennui par la spécialiste du genre, Sofia Coppola.
42. Moneyball: Une oeuvre verbeuse qui sait divertir comme le meilleur film d'action.
41. Take Shelter: Frissons et paranoïa sont au rendez-vous de ce drame psychologique d'une rare efficacité.
40. The Descendants: George Clooney brille dans cette comédie dramatique pétillante et sensible, à voir plus d'une fois.
50-59
60-75
Film du jour: Tabloid
Errol Morris est un des meilleurs documentaristes de la planète et il le prouve à nouveau avec son magnifique effort Tabloid où il se plonge dans l'histoire d'une ancienne gagnante d'un concours de beauté. Construit comme un suspense, navigant dans la série B et multipliant les invraisemblances les plus incroyables, l'essai se veut hilarant et éclairant sur la façon dont les gens embellissent leur quotidien. Par la bande il titille le rôle du quatrième pouvoir, mais c'est pour mieux revenir sur cette relation entre le vrai et le faux, une obsession chez lui. Un grand documentaire, un des plus incroyables des dernières années. ****
mardi 27 décembre 2011
Top 75 de 2011: Partie 2
Notre palmarès de 2011 se poursuit en grande pompe avec les positions 50 à 59 de notre top 75 de l'année.
59. La vérité: Le poids d'un secret dans cet impressionnant drame de la Belle Province.
58. Project Nim: Un documentaire touchant et instructif sur l'être humain et le chimpanzé. Pour toute la famille.
57. Rango: Un dessin animé qui emprunte le chemin du western. Le résultat y est tout simplement merveilleux.
56. Attack the Block: Le gros délire politiquement incorrect de l'année, où des gangs de rue affrontent des extraterrestres!
55. Scream 4: Un retour en force particulièrement hilarant, post-moderne et incroyablement efficace.
54. Winnie the Pooh: Un dessin animé tout simple en 2D qui fait chaud au coeur.
53. X-Men: First Class: La quintessence du film du super-héros qui deviendra à coup sûr une référence du genre.
52. Film socialisme: Jean-Luc Godard persiste et signe un pensum difficile d'accès mais si satisfaisant au bout de la ligne.
51. Super 8: Tout le charme des années 1980 est présent dans cet hommage au cinéma de Spielberg qui privilégie l'histoire à l'action et aux effets spéciaux.
50. Tinker Tailor Soldier Spy: Un film complexe et intelligemment, très bien mis en scène et interprété.
60-75
59. La vérité: Le poids d'un secret dans cet impressionnant drame de la Belle Province.
58. Project Nim: Un documentaire touchant et instructif sur l'être humain et le chimpanzé. Pour toute la famille.
57. Rango: Un dessin animé qui emprunte le chemin du western. Le résultat y est tout simplement merveilleux.
56. Attack the Block: Le gros délire politiquement incorrect de l'année, où des gangs de rue affrontent des extraterrestres!
55. Scream 4: Un retour en force particulièrement hilarant, post-moderne et incroyablement efficace.
54. Winnie the Pooh: Un dessin animé tout simple en 2D qui fait chaud au coeur.
53. X-Men: First Class: La quintessence du film du super-héros qui deviendra à coup sûr une référence du genre.
52. Film socialisme: Jean-Luc Godard persiste et signe un pensum difficile d'accès mais si satisfaisant au bout de la ligne.
51. Super 8: Tout le charme des années 1980 est présent dans cet hommage au cinéma de Spielberg qui privilégie l'histoire à l'action et aux effets spéciaux.
50. Tinker Tailor Soldier Spy: Un film complexe et intelligemment, très bien mis en scène et interprété.
60-75
Le gamin au vélo, We Bought a Zoo, War Horse, The Darkest Hour
En cette dernière semaine de l'année, il y a quelques nouveaux films au programme qui méritent de faire une pause des repas gastronomiques et des partys pour aller s'enfermer dans une salle de cinéma.
C'est le cas de Le gamin au vélo, le nouveau drame social des Frères Dardenne sur un garçon qui est pris en charge par femme bienveillante. Moins sombre qu'à l'habitude malgré quelques passages angoissants, cette sorte de conte offre du grand cinéma, bouleversant et intelligent, où la précision de la réalisation et l'interprétation hors pair des interprètes font toute la différence.
Lorgnant également vers la fable, We Bought a Zoo de Cameron Crowe est un long métrage qui sait comment faire du bien, utilisant tout en son pouvoir (des personnages charmants, de bons comédiens, une musique mélodique, de beaux messages inspirants, etc.) pour bercer l'âme et rendre les yeux tristes. Et il y arrive! À regarder sans cynisme.
Critique
C'est également le cas de War Horse, un drame de guerre pour toute la famille de Steven Spielberg qui n'hésite pas à utiliser les rouages du mélo (trame sonore dans le tapis, romantisme exacerbé, longueurs excessives). Mais il le fait avec sincérité et savoir-faire dans sa façon de raconter l'amitié entre un adolescent et son cheval. Bien que le récit ne soit pas transcendant, la mise en scène et le soin apporté aux décors et à la photographie le sont.
Critique
La fin du monde prend des proportions de déjà-vu dans The Darkest Hour de Chris Gorak, un décevant effort sur des jeunes américains qui tentent de survivre dans une Russie ravagée par des extraterrestres. Autant l'idée de base aurait pu donner un grand divertissement extravagant et spectaculaire, autant le résultat laisse à désirer, la métaphore politique manquant d'impact, au même titre que le plaisir rencontré. Le tout se termine péniblement, sous une horde de morales sur la nécessité de travailler main dans la main pour un monde meilleur...
Lorgnant également vers la fable, We Bought a Zoo de Cameron Crowe est un long métrage qui sait comment faire du bien, utilisant tout en son pouvoir (des personnages charmants, de bons comédiens, une musique mélodique, de beaux messages inspirants, etc.) pour bercer l'âme et rendre les yeux tristes. Et il y arrive! À regarder sans cynisme.
Critique
C'est également le cas de War Horse, un drame de guerre pour toute la famille de Steven Spielberg qui n'hésite pas à utiliser les rouages du mélo (trame sonore dans le tapis, romantisme exacerbé, longueurs excessives). Mais il le fait avec sincérité et savoir-faire dans sa façon de raconter l'amitié entre un adolescent et son cheval. Bien que le récit ne soit pas transcendant, la mise en scène et le soin apporté aux décors et à la photographie le sont.
Critique
La fin du monde prend des proportions de déjà-vu dans The Darkest Hour de Chris Gorak, un décevant effort sur des jeunes américains qui tentent de survivre dans une Russie ravagée par des extraterrestres. Autant l'idée de base aurait pu donner un grand divertissement extravagant et spectaculaire, autant le résultat laisse à désirer, la métaphore politique manquant d'impact, au même titre que le plaisir rencontré. Le tout se termine péniblement, sous une horde de morales sur la nécessité de travailler main dans la main pour un monde meilleur...
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Dardenne,
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Spielberg
Film du jour: The Night Porter
Film qui rend rapidement inconfortable, The Night Porter de Liliana Cavani s'intéresse à un bourreau qui, 12 années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, retrouve une de ses anciennes victimes pour exercer à nouveau son influence sur elle. Cette vision décadente du nazisme happe par son climat de malaise, quelques scènes délicates qui sont exploitées avec un grand sens théâtrale. S'il faut un certain temps pour se retrouver dans cette construction volontairement froide et désincarnée, la précision de la mise en scène et le jeu en parfaite symbiose entre Charlotte Rampling et Dirk Bogarde fascinent allègrement. À prendre au second et au troisième degré, comme un cauchemar sans fin. ****
lundi 26 décembre 2011
Top 75 de 2011: Partie 1
Plus que quelques jours avant 2012. Afin de souligner la fin de l'année, voici mon top 75 cinéma de 2011. Je me suis limité aux films vus en salles (plus de 300!) qui ont pris l'affiche au Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre 2011. C'est dommage pour tous ces longs métrages aperçus dans les festivals et les oeuvres qui ont pris directement le chemin de DVD, mais on reviendra ultérieurement sur ces titres.
En attendant, voici notre palmarès qui, pour des raisons d'appréciation, n'a pu inclure les dernières missives de: Martin Scorsese, Pedro Almodovar, Clint Eastwood, Benoit Pilon, Suzanne Bier, Alejandro Gonzalez Inarritu, Tsui Hark, Rachid Bouchareb, Steven Soderbergh, David Fincher, Werner Herzog, Steven Spielberg, John Lasseter, Robert Rodriguez, Joe Wright et Jean-Marc Vallée.
75. Midnight In Paris: Un Woody Allen drôle, allumé et nostalgique, qui fait beaucoup de bien.
74. The Muppets: Un retour en forme triomphal des marionnettes les plus irrésistibles de la planète.
73. Ceci n'est pas un film: Un document important sur le quotidien du cinéaste Jafar Pahani.
72. Laurentie: La jeunesse québécoise qui se cherche à travers un essai radical et fondamental.
71. Crazy, Stupid, Love: Une comédie romantique irrésistible et franchement comique.
70. Restless: Un Gus Van Sant en mode mineur qui porte néanmoins à réflexion.
69. Page One: A Year Inside the New York Times: Un documentaire criant d'actualité sur le 4e pouvoir.
68. The Man Next Door: Vivre avec ses voisins aura rarement été aussi jouissif qu'ici.
67. L'Est pour toujours: Un retour dans le quotidien d'enfants devenus des adultes d'Hochelaga-Maisonneuve.
66. The Guard: Le modèle de tous les buddy movie de la planète.
65. Horrible Bosses: Une petite bombe franchement tordue et imprévisible.
64. Carancho: Un effort percutant sur la nécessité de survivre dans un environnement oppressant.
63. The Trip: Manger, parler et découvrir de beaux paysages chez Winterbottom: la totale!
62. Win Win: Un autre feel good movie jubilatoire de la part de Tom McCarthy.
61. Mission Impossible: Ghost Protocol: Un des retours les plus inattendus de 2011. Divertissant à souhait.
60. Jo pour Jonathan: L'adolescence à fleur de peau qui brûle tout sur son passage. Tout simplement percutant.
En attendant, voici notre palmarès qui, pour des raisons d'appréciation, n'a pu inclure les dernières missives de: Martin Scorsese, Pedro Almodovar, Clint Eastwood, Benoit Pilon, Suzanne Bier, Alejandro Gonzalez Inarritu, Tsui Hark, Rachid Bouchareb, Steven Soderbergh, David Fincher, Werner Herzog, Steven Spielberg, John Lasseter, Robert Rodriguez, Joe Wright et Jean-Marc Vallée.
75. Midnight In Paris: Un Woody Allen drôle, allumé et nostalgique, qui fait beaucoup de bien.
74. The Muppets: Un retour en forme triomphal des marionnettes les plus irrésistibles de la planète.
73. Ceci n'est pas un film: Un document important sur le quotidien du cinéaste Jafar Pahani.
72. Laurentie: La jeunesse québécoise qui se cherche à travers un essai radical et fondamental.
71. Crazy, Stupid, Love: Une comédie romantique irrésistible et franchement comique.
70. Restless: Un Gus Van Sant en mode mineur qui porte néanmoins à réflexion.
69. Page One: A Year Inside the New York Times: Un documentaire criant d'actualité sur le 4e pouvoir.
68. The Man Next Door: Vivre avec ses voisins aura rarement été aussi jouissif qu'ici.
67. L'Est pour toujours: Un retour dans le quotidien d'enfants devenus des adultes d'Hochelaga-Maisonneuve.
66. The Guard: Le modèle de tous les buddy movie de la planète.
65. Horrible Bosses: Une petite bombe franchement tordue et imprévisible.
64. Carancho: Un effort percutant sur la nécessité de survivre dans un environnement oppressant.
63. The Trip: Manger, parler et découvrir de beaux paysages chez Winterbottom: la totale!
62. Win Win: Un autre feel good movie jubilatoire de la part de Tom McCarthy.
61. Mission Impossible: Ghost Protocol: Un des retours les plus inattendus de 2011. Divertissant à souhait.
Les 5 cinéastes de 2011
Dans la liste sans fin des dossiers de cette fin d'année, voici mon palmarès des cinq meilleurs réalisateurs de 2011.
Le texte se trouve sur le site de Cineplex.
Le texte se trouve sur le site de Cineplex.
Film du jour: Madame de...
Ce n'est pas parce qu'on est en congé qu'on ne veut pas voir des chefs-d'oeuvres, des films tellement éclatants qui resteront en tête le restant de nos jours. C'est le cas de l'illustre Madame de... que Max Ophuls a réalisé en 1953. Dans ce qui est probablement la plus belle histoire d'amour du septième art, une femme riche délaisse son mari important pour succomber au charme d'un Baron. Une histoire simple mais si belle et charmante qui happe et séduit par son climat de romantisme, sa mise en scène succulente, sa musique virevoltante et la performance exceptionnelle de la magnifique Danielle Darrieux. Un grand classique à voir absolument. *****
samedi 24 décembre 2011
Film du jour: Meet Me In St. Louis
Quiconque veut célébrer Noël en compagnie d'un bon film doit absolument voir et revoir le classique de Vincente Minnelli, Meet Me in St. Louis. Chronique familiale chantée qui comporte quelques séquences plus tendues et oniriques, cette merveille qui vient tout juste de débarquer dans une superbe édition Blu-ray raconte l'histoire d'amour toute simple entre une femme de bonne famille et son voisin. Une oeuvre intemporelle qui comporte des numéros musicaux enchanteurs et des interprétations délicieuses. Une source infinie de bonheur. ****1/2
Critique
Critique
vendredi 23 décembre 2011
Entrevue: Jean-Pierre Dardenne
En guise de cadeaux de Noël, voici pas une mais deux entrevues avec le cinéaste Jean-Pierre Dardenne, coréalisateur d'oeuvres aussi importantes que Rosetta, Le fils, L'enfant et Le silence de Lorna. Je l'ai rejoint en Belgique afin de parler de sa nouvelle fresque Le gamin au vélo et de son style si particulier.
Ma première entrevue en texte classique se trouve ICI.
Mon second article en format questions réponses se trouve ICI.
Ne manquez pas la semaine prochaine nos dernières sorties de la semaine, plusieurs dossiers sur la fin de l'année et notre superbe TOP 75 de 2011!
Ma première entrevue en texte classique se trouve ICI.
Mon second article en format questions réponses se trouve ICI.
Ne manquez pas la semaine prochaine nos dernières sorties de la semaine, plusieurs dossiers sur la fin de l'année et notre superbe TOP 75 de 2011!
Film du jour: War of the Worlds
Vous avez besoin de fuir le climat trop gentil et féerique de la période de Noël? C'est possible en se replongeant dans le cauchemar apocalypse de War of the Worlds, le conte le plus cruel de Steven Spielberg. À la première écoute, on n'y voit qu'un gros et spectaculaire film catastrophe avec Tom Cruise qui cherche à sauver ses enfants. Mais au fil des visionnements, on découvre la vision noire et cynique de son auteur, sa façon de traiter des camps de concentration de la Deuxième Guerre mondiale. L'oeuvre est effrayante, horrifiante même, ne laissant aucun répit à ses personnages. Surtout qu'avec sa photographie étonnante et sa musique angoissante, il est plutôt difficile de ne pas se laisser prendre au jeu. ****
jeudi 22 décembre 2011
Les 10 acteurs et actrices les plus prometteurs
Belle photo, n'est-ce pas? En plus de Rooney Mara qui brille actuellement dans The Girl With the Dragon Tattoo, nous avons compilé une liste non exhaustive d'acteurs et d'actrices qui seront à surveiller dans la prochaine année.
Notre top 10 se trouve ICI.
Film du jour: Le visage
Presque aussi baroque et mystérieux que Le septième sceau, Le visage qu'Ingmar Bergman a réalisé en 1958 est un opus fascinant et parfois incessible sur le désir de tout connaître de la science. C'est ce qui retient une troupe d'illusionnistes chez son hôte qui cherche à connaître le moindre de leurs secrets. La progression, à la fois très sérieuse et complètement décalée, se veut également un hommage aux jeux de comédiens, à cette confusion des genres où la vérité n'est que mensonges et subterfuges. La mise en scène glaciale en noir et blanc vient relever ces paradoxes, au même titre que la finale qui verse dans l'onirisme et l'horrifique, glaçant allègrement le sang. ****1/2
mercredi 21 décembre 2011
Les oubliés des Golden Globes
La semaine dernière, les Golden Globes ont fait connaître leurs nominations. S'il faut se réjouir de certains choix, de nombreux absents se sont fait remarquer.
Voici ma liste des sept oubliés de cette cérémonie, qui se déroulera le 15 janvier possible.
Mon texte se trouve sur le site de Cineplex.
Voici ma liste des sept oubliés de cette cérémonie, qui se déroulera le 15 janvier possible.
Mon texte se trouve sur le site de Cineplex.
Film du jour: Fear X
Le célèbre romancier Hubert Selby Jr. et le talentueux cinéaste Nicolas Winding Refn qui travaillent ensemble, cela donne Fear X, un suspense philosophique et horrifique tout à la fois, où l'âme humaine est analysée et décortiquée. Ce récit sombre et lent sur un homme qui tente de retrouver l'assassin de sa femme tend parfois à être trop précieux dans sa façon de mélanger des thèmes importants de Kubrick à l'atmosphère de Lynch (avec en prime une très belle trame sonore de Brian Eno), mais il finit par captiver largement. La mise en scène est extrêmement efficace, tout comme la performance convaincue de John Turturro. Une expérience qui est loin d'être inintéressante. ***1/2
mardi 20 décembre 2011
DVD: Project Nim, 13 films, Midnight in Paris, Détective Dee, Warrior, La conquête, Circumstance, Straw Dogs, De vrais mensonges, Dolphin Tale, Colombiana
Cinq jours avant Noël, il y a encore plusieurs DVD et Blu-ray qui peuvent s'offrir comme cadeaux de dernière minute.
Nouvel essai de James Marsh (Man on Wire), Project Nim ressasse l'histoire véritable d'un chimpanzé élevé comme un humain. Un documentaire extrêmement touchant qui est parfait pour toute la famille.
Très intéressante compilation de courts métrages québécois, 13 Films qui est distribué par Les Films du 3 Mars est l'occasion idéale de découvrir le talent de jeunes metteurs d'ici par l'entremise d'efforts souvent engagés mais toujours pertinents.
Il n'y a rien qui ressemble davantage à un film de Woody Allen qu'un autre film de Woody Allen. Midnight in Paris s'inscrit dans la continuité de ces dernières années (c'est drôle, mais sans émotion) dans sa façon d'explorer cet amour qui est toujours plus beau chez le voisin... ou dans le passé.
Canalisé par Hollywood, Tsui Hark a décidé de retourner chez lui pour pondre Détective Dee, un spectaculaire divertissement un peu vide mais terriblement décoiffant sur la soif de vérité d'un héros hors norme.
Tragédie grecque sur la réunion de deux frères dans le ring de leur existence, Warrior de Gavin O'Connor traîne parfois en longueur. Sauf que le trio d'interprètes (Tom Hardy, Joel Edgerton et Nick Nolte) y est excellent.
Sorte de W. à la sauce française, La conquête de Xavier Durringer qui porte sur l'ascension de Nicolas Sarkozy est une sympathique oeuvre mineure. Cela sent le téléfilm à plein nez, mais la distribution demeure de qualité.
La jeunesse iranienne tente de s'éclater dans Circumstance de Maryam Keshavarz, un long métrage nécessaire et très bien filmé mais parfois trop démonstrateur et moralisateur dans sa façon d'accumuler tous les maux de la société.
Remake d'un film culte des années 1970, Straw Dogs de Rod Lurie respecte l'histoire en place (un couple qui se fait harceler) mais en aseptisant le climat malsain qui en découle. Cela donne quelque chose de beaucoup moins mémorable.
Malgré la présence au générique des très bons Audrey Tautou, Nathalie Baye et Sami Bouajila, De vrais mensonges de Pierre Salvadori est une comédie romantique convenue et prédigérée sur des personnages peu attachants.
Avec ses messages à faire saigner les oreilles et sa tonne de bons sentiments, Dolphin Tale de Charles Martin Smith fera hurler les enfants qui risquent de s'ennuyer à mourir. Alors imaginez les pauvres parents qui doivent subir ça?
Le producteur Luc Besson déballe à nouveau sa salade vieille de presque 20 ans dans Colombiana d'Olivier Megaton, une autre histoire de vengeance au féminin qui n'arrive jamais à divertir correctement. Lorsque l'action se transforme en véritable marasme.
Nouvel essai de James Marsh (Man on Wire), Project Nim ressasse l'histoire véritable d'un chimpanzé élevé comme un humain. Un documentaire extrêmement touchant qui est parfait pour toute la famille.
Très intéressante compilation de courts métrages québécois, 13 Films qui est distribué par Les Films du 3 Mars est l'occasion idéale de découvrir le talent de jeunes metteurs d'ici par l'entremise d'efforts souvent engagés mais toujours pertinents.
Il n'y a rien qui ressemble davantage à un film de Woody Allen qu'un autre film de Woody Allen. Midnight in Paris s'inscrit dans la continuité de ces dernières années (c'est drôle, mais sans émotion) dans sa façon d'explorer cet amour qui est toujours plus beau chez le voisin... ou dans le passé.
Canalisé par Hollywood, Tsui Hark a décidé de retourner chez lui pour pondre Détective Dee, un spectaculaire divertissement un peu vide mais terriblement décoiffant sur la soif de vérité d'un héros hors norme.
Tragédie grecque sur la réunion de deux frères dans le ring de leur existence, Warrior de Gavin O'Connor traîne parfois en longueur. Sauf que le trio d'interprètes (Tom Hardy, Joel Edgerton et Nick Nolte) y est excellent.
Sorte de W. à la sauce française, La conquête de Xavier Durringer qui porte sur l'ascension de Nicolas Sarkozy est une sympathique oeuvre mineure. Cela sent le téléfilm à plein nez, mais la distribution demeure de qualité.
La jeunesse iranienne tente de s'éclater dans Circumstance de Maryam Keshavarz, un long métrage nécessaire et très bien filmé mais parfois trop démonstrateur et moralisateur dans sa façon d'accumuler tous les maux de la société.
Remake d'un film culte des années 1970, Straw Dogs de Rod Lurie respecte l'histoire en place (un couple qui se fait harceler) mais en aseptisant le climat malsain qui en découle. Cela donne quelque chose de beaucoup moins mémorable.
Malgré la présence au générique des très bons Audrey Tautou, Nathalie Baye et Sami Bouajila, De vrais mensonges de Pierre Salvadori est une comédie romantique convenue et prédigérée sur des personnages peu attachants.
Avec ses messages à faire saigner les oreilles et sa tonne de bons sentiments, Dolphin Tale de Charles Martin Smith fera hurler les enfants qui risquent de s'ennuyer à mourir. Alors imaginez les pauvres parents qui doivent subir ça?
Le producteur Luc Besson déballe à nouveau sa salade vieille de presque 20 ans dans Colombiana d'Olivier Megaton, une autre histoire de vengeance au féminin qui n'arrive jamais à divertir correctement. Lorsque l'action se transforme en véritable marasme.
Film du jour: L'homme qui aimait les femmes
Explorant avec bonheur une de ses facettes légères, L'homme qui aimait les femmes (1977) permet à François Truffaut de se rapprocher encore davantage d'un des thèmes de prédilection de son cinéma: l'obsession de l'homme pour la femme, qui lui fait perdre complètement la tête, mettant même en péril son avenir. Le tout est exploré avec une bonne humeur communicative à travers une belle mise en scène fluide. L'interprétation appropriée est au service des dialogues souvent brillants dont plusieurs resteront gravés en tête. ****
lundi 19 décembre 2011
Film du jour: Pickpocket
Fable humaniste sur la rédemption d'un être à la dérive, Pickpocket est marqué du sceau de Robert Bresson, autant dans sa façon d'utiliser des comédiens non professionnels que de montrer l'essentiel de la vie à l'écran et de traiter froidement de sujets nécessaires. La démonstration, plus près du récit social que du polar, demande un certain abandon du spectateur. Sauf que rarement l'âme d'un personnage se serait autant manifestée à l'écran, d'abord furtivement, avant d'être de chaque scènes, de chaque instants. Une oeuvre difficile mais importante, qui utilise le médium autrement. *****
dimanche 18 décembre 2011
Film du jour: À bout portant
Nouveau film d'action français à l'américaine du réalisateur Fred Cavayé (Pour elle), À bout portant est une autre histoire complètement invraisemblable sur un homme qui fait tout pour sauver sa femme. Le scénario éprouvé et l'interprétation solide mais mécanique n'est pas suffisant pour bien huiler cette mise en scène efficace qui se veut plutôt répétitive. Dans le genre, il s'agit donc d'un projet terriblement ordinaire. **1/2
samedi 17 décembre 2011
Shame, Pina, Mardi après Noël, Nuit 1, Tinker Tailor Soldier Spy, Elite Squad, Marilyn, Sherlock Holmes 2, Eye of the Storm, Young Adult, Chipmunks 3
Quelle fin de semaine incroyable avec la sortie de plusieurs excellents films, dont cinq titres qui sont à voir impérativement.
Dans les mains de Steve McQueen (Hunger), l'histoire d'addiction de Shame devient un des opus les plus fascinants et hypnotisant de 2011. La mise en scène est parfaite, tout comme le jeu de Michael Fassbender et de Carey Mulligan.
Rare essai à voir impérativement en 3D, Pina est un hommage élégant et mémorable à la chorégraphe Pina Bausch qui est réalisé par son bon ami Wim Wenders. Un documentaire puissant et envoûtant, à ne pas manquer.
Le triangle amoureux n'aura jamais été aussi juste et précis que dans Mardi, après Noël, un superbe film roumain de Radu Muntean. Un effort exigeant mais éblouissant de vérité, d'honnêteté.
À prendre ou à laisser, la proposition d'Anne Émond dans Nuit #1 est un magnifique huis clos théâtrale et littéraire sur le mal de vivre de deux jeunes trentenaires. Un premier long métrage qui n'a pas peur de remuer les convictions du spectateur.
Récit d'espionnage complexe se déroulant pendant la Guerre Froide, Tinker Taylor Soldier Spy est un délicieux exercice intellectuel doté d'une distribution impeccable et d'une mise en scène maîtrisée de Tomas Alfredson.
Effort politisé sur la corruption policière au Brésil, Elite Squad: The Enemy Within de José Padilha adopte une approche à la Cité de Dieu et Casino dans sa façon de décrire son milieu. L'exercice est un peu long, mais il captive allègrement.
Chronique un peu banale qui est sauvée par l'apport de sa distribution, My Week With Marilyn de Simon Curtis doit beaucoup aux prestations de Michelle Williams dans le rôle titre et de Kenneth Branagh dans la peau de Laurence Olivier.
Suite qui sent un peu la redite, Sherlock Holmes: A Game of Shadow de Guy Ritchie est un autre divertissement exubérant dominé par l'humour incisif de Robert Downey Jr. et de Jude Law. Très beau mais un peu vide.
La famille n'est vraiment pas à son avantage dans The Eye of the Storm, le nouveau drame de Fred Schepisi qui peut compter sur un casting en or (Charlotte Rampling, Geoffrey Rush, Judy Davis). Malgré tout, l'ensemble s'enlise et tarde à captiver.
Jason Reitman serait-il un cinéaste surévalué? À en juger par Young Adult, une fable sur une trentenaire qui cherche à ressortir avec son petit copain du collègue, oui. Cameron Diaz y apparaît en grande forme, mais ni l'humour ni l'émotion ne fonctionnent correctement.
Troisième tome aussi désolant que les deux premiers, Alvin and the Chipmunks - Chip-Wrecked voit nos petites bêtes tenter de survivre sur une île déserte. Une blague qui n'est même pas drôle, avec une tonne de chansons particulièrement irritantes.
Libellés :
McQueen,
Reitman,
Ritchie,
Sorties Cinéma de la semaine,
Wenders
Film du jour: Propriété interdite
À la fois un récit cauchemardesque et une chronique sociale qui donne des frissons dans le dos, Propriété interdite d'Hélène Angel est un film avec plein d'imperfections (le rythme, la construction de la première partie), mais qui possède également plusieurs moments forts, dont cette conclusion particulièrement forte qui évoque le cinéma du grand Claude Chabrol. Une oeuvre étrange, très bien interprétée (par Valérie Bonneton et Charles Berling) et intrigante à souhait. ***
vendredi 16 décembre 2011
Opéra: Don Giovanni
Ce samedi l'opéra du MET s'empare de quelques salles de cinéma avec la rediffusion de Don Giovanni, le classique de Mozart. L'introduction est idéale à une forme d'art qui est trop souvent boudée.
Ma critique se trouve ICI.
Film du jour: The Wackness
Ceux et celles qui ont découvert le réalisateur Jonathan Levine avec l'excellent 50/50 voudront se plonger dans The Wackness, son précédent film qui utilise le même filtre comique pour traiter d'un sujet sérieux: l'amitié entre un adolescent et un psy. Parlant de suicide et de mal d'amour avec fraîcheur et spontanéité, le long métrage arrive à faire rire et à émouvoir intelligemment. Ben Kingsley y tient d'ailleurs un des rôles les plus délirants de sa carrière. Une belle surprise qui annonçait que le meilleur était encore à venir. ***1/2
jeudi 15 décembre 2011
Film du jour: Le septième sceau
Sommet gothique d'une hallucinante fascination, Le septième sceau d'Ingmar Bergman est une allégorie inoubliable sur la vie et la mort. Il est question de croisades et de la Grande Faucheuse, mais également de sa façon d'exister à chaque jour. Étrangement, ni les armes (le pouvoir politique) ni la foi (le pouvoir religieux) n'auront le dernier moi. À travers un récit complètement imprévisible qui ne manque pas de personnages, de symboles et de métaphores, le cinéaste dresse un portrait implacable du monde contemporain. Plusieurs images, d'un grand pouvoir d'évocation, ne s'oublieront jamais, surtout les toutes dernières qui hantent, encore et toujours. *****
mercredi 14 décembre 2011
En attendant les Golden Globes
C'est demain que seront annoncées les nominations de la 69e édition des Golden Globes. Pour la forme, je me suis soumis à un petit exercice fort intéressant: celui de prédire les nominés, y allant des choix attendus aux sélections beaucoup plus inusitées. Au total, toutes les catégories sont explorées.
Mon texte se trouve sur le site électronique de Cineplex.
Film du jour: Les biches
Film froid, austère et un brin dénaturé de Claude Chabrol, Les biches (1968) est un triangle amoureux qui tourne mal entre des gens qui ne s'aiment pas réellement, et dont les répercussions se feront surtout ressentir sur le troisième membre qui n'est pas de la bourgeoisie comme les deux autres. Comportant de superbes images et une réalisation glacée, cette démonstration de l'argent qui corrompt les principes se veut souvent décalée, à la fois dans le fond que dans la démonstration. Ce qui n'empêche pas de suivre avec un certain intérêt - et un certain détachement - les relations tordues qui se développent entre Jacqueline Sassard, Stéphane Audran et Jean-Louis Trintignant. ***1/2
mardi 13 décembre 2011
DVD: Ce coeur qui bat, Kung Fu Panda 2, Les femmes du 6e étage, Fright Night Les petits ruisseaux, Rise of the Planet of the Apes
Des films de tous les genres sont disponibles cette semaine en format DVD et Blu-ray, dont un documentaire qui sort de l'ordinaire et une fabuleuse animation.
Possiblement le meilleur documentaire québécois de l'année, Ce coeur qui bat de Philippe Lesage filme les médecins d'un hôpital. Le constat qui en ressort bouleverse et chavire.
Encore meilleur que l'original, Kung Fu Panda 2 de Jennifer Yuh présente une histoire de courage et de détermination entre amis animaux. L'animation y est époustouflante.
Comédie sociale qui sent parfois un peu trop la rectitude politique, Les femmes du 6e étage de Philippe Le Guay montre un Fabrice Luchini en grande forme. Comique.
Remake hilarant d'un vieux film à succès des années 1980, Fright Night de Craig Gillepsie prouve que Colin Farrell est né pour incarner un vampire.
Les petits ruisseaux de Pascal Rabaté rappelle que l'amour n'a pas d'âge. Un récit léger, sympathique et drôle, qui s'oubliera assez rapidement.
Spectaculairement vide, Rise of the Planet of the Apes de Rupert Wyatt est parvenu à faire les singes les plus fascinants, mais également l'histoire la plus soporifique possible.
Film du jour: Welcome to the Rileys
Énième film sur les cicatrices du deuil, Welcome to the Rileys de Jake Scott suit le destin de trois personnes: une mère de famille qui a peur de sortir de chez elle depuis la mort de sa fille, son mari qui se sent le devoir d'aider les autres, et une jeune prostituée de la Nouvelle-Orléans. Réalisé correctement, ce récit prévisible mais plutôt intéressant qui ne lésine pas sur l'humour vaut surtout le détour pour ses trois comédiens principaux: Melissa Leo qui est comme d'habitude impeccable, James Gandolfini qui assure dans un rôle sympathique, et Kristen Stewart qui rappelle que Twilight n'a pas totalement absorbé sa capacité à être une bonne actrice. Un petit film qui fait du bien. ***
lundi 12 décembre 2011
Entrevues Nuit #1
Dans quelques jours prendra l'affiche un film québécois qui ne ressemble à rien d'autre. Il s'agit de Nuit #1, un long métrage indépendant sur un one night stand qui sort largement des sentiers battus.
Pour en savoir davantage sur ce beau projet atypique, je me suis entretenu avec la cinéaste Anne Émond et la comédienne Catherine de Léan.
Mon entrevue se trouve dans les pages du Métro.
Film du jour: Invasion of the Body Snatchers (1956)
Des quatre adaptations de cette populaire nouvelle, la première version de The Invasion of the Body Snatchers que Don Siegel a réalisé en 1956 est probablement la plus satisfaisante. Que l'on prend le film comme une métaphore du communisme ou comme une divertissante série B, le plaisir est au rendez-vous. Le long métrage est bien interprété, intelligent, rythmé, magnifique à regarder, doter de beaucoup d'humour et le climat de paranoïa qui en découle donne des frissons dans le dos. S'il est un tantinet moins effrayant que la variation avec Donald Shuterland et que la finale laisse à désirer, il est plutôt difficile de ne pas y prendre son pied. ****
dimanche 11 décembre 2011
The Artist, Les neiges du Kilimandjaro, Les aventures de Tintin, The Sitter, New Year's Eve
La saison des Oscars est commencée avec la sortie d'un sérieux candidat potentiel. En plus cette semaine, un drame engagé qui fait beaucoup de bien et une spectaculaire animation.
La rumeur courrait déjà à Cannes et elle s'étendra probablement jusqu'à la cérémonie des Oscars. The Artist de Michel Hazanavicius est une véritable merveille, une lettre d'amour sincère et inoubliable au cinéma des années 1920. Une comédie charmante et irrésistible, tournée en noir et blanc et de façon muette, qui montre un des couples les plus épatants de l'année: Jean Dujardin qui fait des numéros avec un chien! À voir le plus tôt possible.
Sorte de conte social croisé avec un mélo, Les neiges du Kilimandjaro est un des meilleurs efforts de Robert Guédiguian depuis longtemps. Il retourne à Marseille pour s'attarder au sort d'un couple qui se fait voler une partie de leurs économies. Le chemin de rédemption, de vengeance et ultimement de tolérance passera du rire aux larmes, au plus grand bonheur du cinéphile.
Steven Spielberg reproduit plutôt bien l'univers d'Hergé dans Les aventures de Tintin qui reprend l'essence de la bande dessinée Le secret de la Licorne. L'animation majestueuse et les personnages très colorés n'éclipsent pourtant pas complètement cette action omniprésente qui essouffle au bout d'une heure. Reste que les enfants seront au septième ciel.
On imagine déjà le grand film qu'aurait pu être The Sitter, cette association entre le réalisateur David Gordon Green et l'acteur Jonah Hill. Malheureusement, cela donne une petite comédie vulgaire et moralisatrice qui ne fait pratiquement jamais rire. Des enfants et de la drogue au même endroit? On avait déjà vu ça le mois passé dans l'inégal Harold & Kumar.
Dans la même veine que Valentine's Day mais de façon encore plus soporifique et superficielle, New Year's Eve de Garry Marshall superpose les histoires qui n'intéressent jamais et les personnages unidimensionnels. Deux heures de vide et de clinquant en compagnie d'acteurs connus, c'est ce qu'on appelle une véritable perte de temps.
Libellés :
Gordon Green,
Guédiguian,
Spielberg
Film du jour: Viridiana
Gagnant d'une Palme d'Or en 1961 mais censuré en Espagne pour avoir critiqué le clergé et la bourgeoisie, Viridiana est une des fantaisies les plus réussies de Luis Bunuel. Conte moderne sur une femme qui transforme le château de son oncle afin d'aider des mendiants, le film multiplie les tableaux étonnants et ironiques sur la société, ses rouages et surtout ses travers. Le climat d'étrangeté qui en découle ne tarde pas de déboussoler, d'étonner et de ravir au plus haut point, au même titre que la photographie majestueuse et l'interprétation contrastée. S'y aventurer demeure donc essentiel pour tous les cinéphiles qui se respectent. ****1/2
samedi 10 décembre 2011
Film du jour: Velvet Goldmine
Conte retraçant les folles années du glam, Velvet Goldmine de Todd Haynes est une fantaisie lubrique, un biopic ludique en forme d'énorme vidéoclip où l'excellente musique se veut pratiquement omniprésente. À tel point qu'elle fait parfois de l'ombre à l'histoire simple mais tout de même plutôt bien développée et à la performance triomphante de Jonathan Rhys Meyes, de Christian Bale et d'Ewan McGregor. À écouter, assurément. ***1/2
vendredi 9 décembre 2011
Entrevue: Jamie Bell pour Tintin
L'acteur britannique Jamie Bell s'est arrêté à Montréal la semaine dernière pour rencontrer le public et les gens de la presse. J'en ai profité pour obtenir une entrevue afin de lui parler de son rôle de Tintin dans le nouveau film de Steven Spielberg. La conversation, très sympathique, a porté sur différents aspects du héros d'Hergé et de cette très attendue animation.
Ma première entrevue en format questions/réponses se trouve ICI.
Ma seconde entrevue en texte «normal» se trouve ICI.
Film du jour: The Spy Who Came In From the Cold
Possiblement la meilleure adaptation cinématographique d'un roman de John Le Carré, The Spy Who Came In From The Cold que Martin Ritt a brillamment mis en scène en 1965 suit le parcours d'un agent secret espion qui semble vouloir vendre des informations à l'ennemi. Avec son rythme lent, ses personnages très bien développés et son sujet complexe, le long métrage doté de magnifiques images en noir et blanc représente l'antithèse d'un James Bond. À voir avant d'affronter Tinker Taylor Soldier Spy la semaine prochaine, qui est également tiré d'un livre du même auteur. ****
jeudi 8 décembre 2011
Entrevue: Les neiges du Kilimandjaro
Le réalisateur Robert Guédiguian et l'acteur Jean-Pierre Darroussin font des films ensemble depuis tellement d'années qu'ils forment pratiquement un vieux couple de cinéma. Leur dernière association s'intitule Les neiges du Kilimandjaro et il s'agit de l'un de leur meilleur effort depuis longtemps.
Je me suis entretenu avec les deux comparses lors de leur passage à Montréal.
Mon entrevue se trouve ICI.
Film du jour: Being Elmo
Complément idéal au récent film des Muppets, le documentaire Being Elmo de Constance Marks retrace le parcours de Kevin Clash, la voix derrière l'irrésistible Elmo. Une odyssée difficile mais parsemée d'espoir, qui séduit, faire sourire et qui sait comment émouvoir tout au long de ses 80 petites minutes qui passent à la vitesse de l'éclair. Quelques passages sont parfois moralisateurs ou ils peuvent sentir le mélo, mais l'ensemble s'en sort plutôt bien. L'effort ne manque pas d'honnêteté et de charme, rappelant du même coup qu'il adresse autant aux grands qu'aux petits enfants. ***/2
mercredi 7 décembre 2011
Film du jour: Tinker Tailor Soldier Spy (tv)
En attendant la sortie du film la semaine prochaine, c'est le bon moment de se replonger dans la vieille série britannique de six épisodes de la BBC qui mettait en vedette Alec Guinness. Complexe, aride, et mélangeant, Tinker Tailor Soldier Spy demande une attention de tous les instants de la part du spectateur, qui sera souvent perdu dans cette quête d'une taupe qui a infiltré les renseignements britanniques. Pourtant, à force d'efforts, le charme finit d'opérer. On devient obsédé par le générique musical de l'introduction et fasciné par le soin apporté aux personnages. ***1/2
mardi 6 décembre 2011
DVD: The Help, The Debt, Friends With Benefits, Life Above All, Hangover II, Cowboys & Aliens, Smurfs, Mr. Popper’s Penguins
Cela sent Noël à plein nez, parce que les films américains envahissent en grand nombre le cinéma maison, que ce soit en DVD ou en Blu-ray. Pourtant, il n'y a rien de véritablement exceptionnel au menu.
Surprenant succès au box office, The Help de Tate Taylor ressasse le courage et la détermination de quelques femmes dans le Mississippi de 1963. Une oeuvre inspirante, prévisible et beaucoup trop longue, mais bien jouée.
Long métrage retraçant les exploits de trois espions entre hier et aujourd'hui, The Debt de John Madden sent les conventions à plein nez. La solidité de la distribution et de la mise en scène font oublier toutefois la finale bâclée et les nombreux fils blancs.
L'amour entre amis fait beaucoup rire dans Friends With Benefits de Will Gluck, une petite vue sympathique qui tombe toutefois dans les morales collantes dès sa deuxième partie.
Récit édifiant et important sur une petite fille qui cherche à faire exploser la stigmatisation autour d'elle, Life Above All d'Oliver Schmitz convainc généralement grâce à la justesse de son ton.
La meute est de retour dans The Hangover II, toujours réalisé par Todd Phillips, qui déplace cette fois son action à Bangkok. Difficile de ne pas y rire, sauf que c'est pas mal toujours la même chose que le précédent.
Superproduction qui aurait dû être beaucoup plus mémorable et pimentée, Cowboys & Aliens de Jon Favreau arrive à peine à divertir, sans plus. Reste une édition DVD de luxe, qui séduit par la tenue de ses suppléments.
Catastrophique adaptation d'une superbe série de bandes dessinées, The Smurfs de Raja Gosnell est un conte ennuyant, appuyé et rarement drôle. Vivement la sortie de Tintin!
Avec son humour scatologique, ses situations éprouvantes, ses personnages antipathiques et ses morales à chaque instant, il faudra se tenir très loin de Mr. Popper’s Penguins de Mark Waters.
Film du jour: Compulsion
Habile suspense inspiré d'une histoire vraie, Compulsion que Richard Fleischer a réalisé en 1959 ressasse le crime parfait perpétré par deux étudiants et leurs démêlées avec la justice. Une histoire qui avait déjà intéressé Hitchcock et qui atteint ici des sommets grâce à une mise en scène sans fioriture, un ton jamais hésitant, un sujet social toujours d'actualité et de fines compositions de tous les interprètes, dont Orson Welles qui arrive à la fin pour voler la vedette. ****
lundi 5 décembre 2011
Entrevue: L'exercice de l'État
Pendant le Festival Cinemania, je me suis entretenu avec le cinéaste Pierre Schoeller, dont le deuxième long métrage, L'exercice de l'État, a pris l'affiche en salles au Québec vendredi dernier.
Mon entrevue complète se trouve ICI.
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