Quelle fin de semaine incroyable avec la sortie de plusieurs excellents films, dont cinq titres qui sont à voir impérativement.
Dans les mains de Steve McQueen (Hunger), l'histoire d'addiction de Shame devient un des opus les plus fascinants et hypnotisant de 2011. La mise en scène est parfaite, tout comme le jeu de Michael Fassbender et de Carey Mulligan.
Rare essai à voir impérativement en 3D, Pina est un hommage élégant et mémorable à la chorégraphe Pina Bausch qui est réalisé par son bon ami Wim Wenders. Un documentaire puissant et envoûtant, à ne pas manquer.
Le triangle amoureux n'aura jamais été aussi juste et précis que dans Mardi, après Noël, un superbe film roumain de Radu Muntean. Un effort exigeant mais éblouissant de vérité, d'honnêteté.
À prendre ou à laisser, la proposition d'Anne Émond dans Nuit #1 est un magnifique huis clos théâtrale et littéraire sur le mal de vivre de deux jeunes trentenaires. Un premier long métrage qui n'a pas peur de remuer les convictions du spectateur.
Récit d'espionnage complexe se déroulant pendant la Guerre Froide, Tinker Taylor Soldier Spy est un délicieux exercice intellectuel doté d'une distribution impeccable et d'une mise en scène maîtrisée de Tomas Alfredson.
Effort politisé sur la corruption policière au Brésil, Elite Squad: The Enemy Within de José Padilha adopte une approche à la Cité de Dieu et Casino dans sa façon de décrire son milieu. L'exercice est un peu long, mais il captive allègrement.
Chronique un peu banale qui est sauvée par l'apport de sa distribution, My Week With Marilyn de Simon Curtis doit beaucoup aux prestations de Michelle Williams dans le rôle titre et de Kenneth Branagh dans la peau de Laurence Olivier.
Suite qui sent un peu la redite, Sherlock Holmes: A Game of Shadow de Guy Ritchie est un autre divertissement exubérant dominé par l'humour incisif de Robert Downey Jr. et de Jude Law. Très beau mais un peu vide.
La famille n'est vraiment pas à son avantage dans The Eye of the Storm, le nouveau drame de Fred Schepisi qui peut compter sur un casting en or (Charlotte Rampling, Geoffrey Rush, Judy Davis). Malgré tout, l'ensemble s'enlise et tarde à captiver.
Jason Reitman serait-il un cinéaste surévalué? À en juger par Young Adult, une fable sur une trentenaire qui cherche à ressortir avec son petit copain du collègue, oui. Cameron Diaz y apparaît en grande forme, mais ni l'humour ni l'émotion ne fonctionnent correctement.
Troisième tome aussi désolant que les deux premiers, Alvin and the Chipmunks - Chip-Wrecked voit nos petites bêtes tenter de survivre sur une île déserte. Une blague qui n'est même pas drôle, avec une tonne de chansons particulièrement irritantes.
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