Encore une fois cette semaine, même si j'ai pu voir 5 films, j'ai l'impression de ne pas avoir vu le bon: le long métrage israélien Ajami, qui est porté par une rumeur plus que favorable. Le goût de se reprendre est là, mais est-ce que le temps y sera? En attendant, voici un petit tour d'horizon de ce qui prend l'affiche dès aujourd'hui.
Documentaire révélateur mais pas totalement au point sur les centres de personnes âgées, La belle visite (critique) de Jean-François Caissy est portée par une magnifique photographie, de très beaux plans séquences et une réalisation lente tout à fait adaptée au sujet. Reste que l'ensemble, malgré ses 80 minutes, trainent en longueur, avec la sensation que le cinéaste s'intéresse parfois plus à sa forme qu'à son fond.
Il n'y a pratiquement pas eu de publicités ni de projections de presse pour Passenger Side, le nouveau projet de Matt Bissonnette (Looking for Leonard). Il faut avouer que le sujet est plutôt mince (deux frères qui déambulent dans les rues de Los Angeles) et que le traitement comporte bien peu de surprises. Reste le jeu toujours au point d'Adam Scott qui deviendra assurément une très grande vedette.
Remake inutile s'il en est un, celui de A Nightmare on Elm Street (critique) de Samuel Bayer ne remet pas Freddy Grueger dans les bonnes grâces. Comment peut-il en être autrement par un ersatz qui reprend mécaniquement les codes d'un classique du genre sans restituer son âme? Mieux vaut en rire qu'en pleurer (ou avoir peur) et ce, même si la performance de Jackie Earle Haley est loin d'être vilain.
La déception est aussi vive devant Millénium 3 (critique). Portée par une mise en scène beaucoup trop télévisuelle de Daniel Alfredson, une interprétation médusée, un rythme chancelant et une intrigue incroyablement superficielle, la production ne plaira même pas aux amateurs des livres tant les changements apportés sont nombreux. Aussi terne que le second épisode.
C'est toujours mieux que l'insultant Gunless (critique) de William Phillips, une parodie désolante et même pas drôle des westerns américains. Par sa morale douteuse sur les armes à feu, ses séquences répétitives et son interprétation ennuyante (pauvre Paul Gross qui en fait beaucoup trop), ce n'est pas avec ce type de projet que le cinéma du Canada anglais retrouvera ses lettres de noblesses.
Conspué à gauche et à droite (avec raison) et ayant même reçu la très rare note de -7- de Médiafilm, Furry Vengeance (critique) est loin d'être le pire navet de l'année (qui revient pour l'instant à Hot Tub Time Machine). Reste que cette «farce» douteuse où des animaux se vengent sur Brendan Fraser irritera quiconque au bout de quelques minutes.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire