vendredi 9 avril 2010

Date Night, La cité, The Wild Hunt et L'homme de chevet


Petite semaine de cinéma. Il y a peut-être plusieurs sorties limitées, mais très peu de titres qui méritent véritablement le détour. Mais bon, je me promets de rattraper Villa Amalia de Benoît Jacquot avant sa sortie en dvd.

Le gros canon de la semaine est Date Night (critique) de Shawn Levy, un long métrage à l'histoire rudimentaire où un couple qui veut mettre du piquant dans son quotidien voit une soirée prometteuse à New York se transformer en cauchemar. Ce véhicule, court et au rythme enviable, est surtout une locomotive qui sert à mettre en vedette les irrésistibles Steve Carrell et Tina Fey qui livrent des prestations souvent hilarantes.

Meilleur que Truffe mais un poil inférieur au Marais, La cité (critique) de Kim Nguyen souffre des mêmes carences que ses précédents essais: le scénario manque parfois de mordant et quelques passages semble plaqués. En revanche, cette histoire inspirante, qui se déroule en Afrique du Nord en 1885 lors du retour de la peste, comporte de magnifiques paysages, et un superbe Jean-Marc Barr qui n'en fait jamais trop.

Premier film qui a remporté un franc succès au festival de Toronto, The Wild Hunt d'Alexandre Franchi part d'une prémisse qui rappelle beaucoup le récent Demain dès l'aube de Denis Dercourt: un homme qui doit jouer à un jeu grandeur nature pour secourir les êtres qui lui sont proches. Admirablement réalisé avec peu de moyens, le récit ne convainc cependant qu'à moitié, handicapé par une interprétation inégale et des péripéties sujets aux trop nombreux temps morts.

C'est toutefois mieux que L'homme de chevet (critique), un premier long métrage ennuyant d'Alain Monne où un ancien boxeur décide de s'occuper d'une femme paralysée. Avec ses lourdes métaphores, ses personnages antipathiques et l'interprétation sans âme de Christophe Lambert et de Sophie Marceau, difficile de rester concentrer jusqu'à la fin.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire