mardi 20 avril 2010

DVD: Aveux, Fais-moi plaisir, Young Victoria, Avatar, Le code a changé, Lovely Bones, Visionnaires planétaires, Crazy Heart, New York I Love You


De l'amour, de la douleur, des mensonges et de grosses bibittes bleues sont à l'honneur cette semaine dans le confort de sa maison.

Une des meilleures téléséries québécoises de la dernière décennie, Aveux de Claude Desrosiers fascine pendant 12 épisodes, élaborant des secrets et des mensonges auprès d'un jeune homme qui a décidé de couper les ponts avec son entourage et de changer de nom. Une mise en scène au point et des acteurs parfaits pour un plaisir sur toute la ligne.

Continuant avec son humour si fin et précieux qui a toujours fait sa marque de commerce, Emmanuel Mourret n'innove presque plus sur Fais-moi plaisir, une jubilatoire comédie sur un homme qui aime trop les femmes. Reste un grand moment de rires comme il s'en fait trop peu à chaque année.

Commande assurée avec soin, The Young Victoria de Jean-Marc Vallée souffre du syndrome «plus beau que bon» qui caractérise souvent les films d'époque. Sans doute qu'il était difficile de marquer de son sceau une telle production qui répond à tant de règles et d'intervenants supérieurs. Néanmoins, Emily Blunt se distingue par son jeu particulièrement convaincant.

Le plus gros succès au box office du cinéma contemporain, Avatar de James Cameroun arrive dans une version simple, avec peu de suppléments et en deux dimensions. Déjà que le principal (et seul?) intérêt était ses effets plus que spéciaux et vraiment pas son scénario, ce sera curieux de voir ce que cela peut donner chez soi...

Possiblement le meilleur long métrage de Danièle Thompson, Le code a changé est un autre titre choral où une multitude de comédiens connus sont réunions autour d'une table pour discuter, mentir et se tromper. Rien pour révolutionner le genre, quoique les dialogues piquants et incisifs s'avèrent supérieurs à la moyenne.

Adaptation attendue d'un livre à succès, The Lovely Bones de Peter Jackson en a déçu plus d'un lors de sa sortie. Il faut avouer que les aventures de l'au-delà d'une pauvre âme prêche par excès de symboles, de métaphores et de discours pompeux. Pourtant, les images sont souvent sidérantes, alors que l'interprétation d'ensemble demeure dans le ton. À prendre ou à laisser.

Gentil documentaire sur le développement durable, Visionnaires planétaires de Sylvie Van Brabant risque d'en inspirer plus d'un avec ses discours, la beauté de ses paysages et le charisme de ses intervenants. De quoi voir le monde autrement.

Copie conforme et inférieure de l'excellent The Wrestler, Crazy Heart de Scott Cooper a été fait sur mesure pour donner un premier Oscar à Jeff Bridges. Un pari qui a finalement fonctionné haut la main. Dommage que le récit ne mérite vraiment pas le détour avec ses lieux communs et sa trop grande prévisibilité.

Succession de courts métrages forcément inégaux, New York I Love You plaira aux amateurs de la Grosse Pomme. Quelques histoires très fortes font cependant mal paraître plusieurs segments qui traînent en longueur. Comme quoi un même lieu peut inspirer à la fois le meilleur et le pire.

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