Un drame québécois, deux comédies, un film d'action et un suspense sont les principales sorties de cette semaine bien remplie et aux titres plutôt intéressants.
Même s'il n'a pas le même pouvoir évocateur que ses précédents et sans doute supérieurs La neuvaine et Contre toute espérance, Bernard Émond conclut sa trilogie de brillante façon avec La donation en s'attardant au parcours d'un médecin. Superbement interprété, avec des images à couper le souffle et un scénario fin, cette oeuvre lente et tragique fait oublier ses dialogues qui manquent parfois de naturel.
Defendor de Peter Stebbings n'a peut-être jamais pris l'affiche sur les écrans du Québec, mais ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir. Seulement pour l'histoire originale d'un justicier un peu lent d'esprit et l'interprétation savoureuse de Woody Harrelson. Une comédie intelligente qui glace parfois le sang, et un très bon complément au très attendu et hyper divertissant Kick-Ass.
Sans doute que la version présentée en salle de Pirate Radio n'est pas celle qu'aurait souhaitée Richard Curtis. Il faut avouer que cette aventure dans les entrailles du rock britannique des années 1960 est peuplée de personnages peu développés. Mais quel casting et surtout quel humour qui naît des situations absurdes et attendrissantes! Et que de beaux suppléments qui ornent le dvd, dont cette folle piste de commentaires et ces 45 minutes de scènes retranchées.
Pourra-t-on voir un jour la version originale de La falaise rouge de John Woo, celle qui a nécessité deux très longs métrages où l'action ne prend jamais le dessus sur l'émotion dans cette adaptation d'une légende classique? Car pour l'instant, il faut se contenter d'un best off de 145 minutes pour le public américain, ce qui n'est jamais au profit du scénario qui a été intensément hachuré.
En attendant la sortie de l'ultime épisode, Millénium 2 de Daniel Alfredson renoue avec notre journaliste en herbe qui fait l'impossible pour secourir Lisbeth de son bourbier. Pas fondamentalement originale ni particulièrement bien faite (avec une traduction francophone horripilante), cette suite mécanique intéressera tout au plus les admirateurs des livres. En attendant les remakes américains de David Fincher.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire