Semaine de contrastes avec la sortie en DVD et en Blu-ray de quelques-uns des meilleurs films de 2009... et quelques-uns des pires de 2010! Il faudra faire attention pour ne pas se tromper.
La semaine débute avec en force avec Tokyo Sonata, le nouveau joyau de Kyoshi Kurosawa qui passe au peigne fin les mensonges qui séparent les membres d'une même famille. Maîtrisé de A à Z, brillant et extrêmement intelligent, ce titre exceptionnel figurait dans mon top 5 de l'année dernière et le revoir n'est qu'une joie sans fin.
Il y a plusieurs années, le Festival du Nouveau Cinéma avait organisé une projection de La fille coupée en deux. Étrangement, cet excellent long métrage de Claude Chabrol, qui parle de jalousie et de pulsions infernales dans un triangle à trois, n'a jamais pris l'affiche en salles. Le cinéphile pourra se reprendre avec ce récit aussi puissant que divertissant.
Dernier «vrai» long métrage de Heath Ledger, The Imaginarium of Doctor Parnassus est une folie extrêmement originale, où une multitude d'acteurs connus (Jude Law, Johnny Depp, Colin Farrell) décident de traverser le miroir. Bien que cette vision si propre à Terry Gilliam regorge de fascinants effets visuels, l'histoire tourne parfois à vide, laissant le spectateur sur sa faim.
Un autre film qui en a déçu plusieurs est Nine, l'ambitieux musical de Rob Marshall sur un réalisateur qui cherche son inspiration dans les femmes de sa vie. Mauvaise idée de le comparer au chef d'oeuvre 8 1/2 de Fellini tant ce n'est pas à l'avantage de cette nouvelle version qui met en vedette une distribution de rêve (Daniel Day-Lewis, Penélope Cruz, Nicole Kidman, Marion Cotillard...). Même si les paroles s'avèrent peu mémorables, l'ensemble n'a aucune difficulté à séduire.
Ce que fait difficilement le Tetro de Francis Ford Coppola. Avec son superbe noir et blanc et sa magnifique musique, cette oeuvre complexe sur les aventures de deux frères rivaux devrait être une réussite sur toute la ligne. Sauf que l'ensemble est tellement chargé et prétentieux qu'il ne peut que décevoir un tantinet avant la fin.
On se console comme on peut, surtout face à des échecs comme Leap Year d'Anand Tucker et Tooth Day de Michael Lembeck, deux projets «comiques» qui ne volent pas haut. Le premier relate l'éternel canevas des «contraires qui s'attirent». Le second pense que transformer The Rock en fée est une bonne idée... Dans tous les cas, il s'agit d'objet peut recommandables, surtout face à une compétition aussi féroce.
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