Le 63e Festival de Cannes est terminé! Dans la majorité des médias, l'esprit n'était pas vraiment au septième art. Peut-être est-ce le crû qui était moins fort que d'habitude, mais pour une rare fois, l'évènement a suscité une rare indifférence presque généralisée. Dommage.
Votre humble serviteur n'était pas de la partie. Sauf qu'en lisant ce qui émanait de la presse (autant du Québec que des États-Unis et de l'Europe), les textes se suivaient et se ressemblaient beaucoup, tout le monde livrant des opinions similaires (le Biutiful est un mélo, le Kitano n'aurait pas dû être là, etc.) sans jamais déroger au fameux sacro-saint consensus. Et trouver de l'information RÉELLEMENT inédite n'était pas facile, tout ce qui était abordé était les ouvrages de la principale compétition, les titres offerts par de grandes pointures américaines, et le second conte de fée de Xavier Dolan. Voià de bonnes nouvelles, mais n'y avait-il rien d'autre d'intéressant qui se passait de l'autre côté de l'Atlantique?
En attendant, voici le palmarès concocté par Tim Burton et ses acolytes:
Palme d'Or: Oncle Boonmee d'Apichatpong Weerasethakul
Grand Prix du Jury: Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Prix d'interprétation féminine: Juliette Binoche pour Copie conforme d'Abbas Kiarostami
Prix d'interprétation masculine: Javier Bardem pour Biutuful d'Alejandro Gonzalez Inarritu et Elio Germano pour La Nostra vita de Daniele Luchetti
Prix de la mise en scène: Tournée de Mathieu Almaric
Prix du Jury: Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse de Mahamat-Saleh Haroun
Prix du scénario: Poetry de Lee Chang-dong
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