mardi 18 mai 2010

DVD: The Messenger, Eden à l'Ouest, Invictus, Lucky Kuke, Extraordinary Measures, Valentine's Day


On voit quoi, on loue quoi en DVD cette semaine? Les nouveautés sont nombreuses, explorant divers genres, demeurant recommandables... ou pas.

Pour un premier effort, The Messenger d'Oren Moverman s'avère une réussite. Le sujet sensible (les revers de deux soldats américains qui doivent apprendre aux gens la mort de leur proche) est rarement traité à l'écran et il mérite le détour. Surtout que l'interprétation, dominée par le jeu intense de Ben Foster, de Woody Harrelson et de Samantha Morton, s'avère particulièrement bouleversante. Le titre à voir de la semaine et ce, malgré quelques lourdeurs et longueurs.

Les cinéphiles ne voudront pas manquer Éden à l'Ouest, la dernière missive de Costa-Gavras qui n'a, insulte, jamais pris l'affiche sur les écrans québécois. Rappelant vaguement le supérieur Welcome de Philippe Lioret, ce long métrage prenant ressasse l'exode d'un jeune homme dans une Europe mondialisée où les frontières sont ténues. Peut-être pas un grand crû, mais tout de même une oeuvre forte. Voici un lien vers mon entrevue réalisée avec le cinéaste.

Habitué à l'excellence, Clint Eastwood rencontre un mini mur avec Invictus, sa biographie romancée de Nelson Mandela. Pas que le récit ne soit pas intéressant, non. Les moments de bravoure sont nombreux et la performance de Mogran Freeman (plus que celle de Matt Damon) demeure dans le ton. Sauf que le ton moralisateur et la musique envahissante risquent de mettre à l'épreuve la patience de plusieurs spectacteurs.

Les mauvaises nouvelles se succèdent pour les prochains efforts. Le Lucky Luke de James Hut n'a pratiquement rien à voir avec les célèbres bandes dessinées, insultant l'intelligence par des gags pas drôles et une horde de répétitions. Et dire que Jean Dujardin vient encore la jouer façon OSS117.

Pour sa part, Extraordinary Measures de Tom Vaughan n'est qu'un mélo sirupeux digne des téléfilms présentés à Canal Vie. Lorsque Brendan Fraser et Harrison Ford décident de s'allier pour trouver un traitement à des enfants malades, il y a de quoi s'étouffer avec les bons sentiments... et la boîte de kleenex.

Et que dire de Valentine's Day, cette production chorale de bas étage où Garry Marshall s'efforce à multiplier les personnages insignifiants dans le but de rappeler les vertus de l'amour? Ce n'est pas parce qu'une grosse distribution est de la partie que le résultat en vaut la peine.

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