Mathieu Amalric n'est pas seulement un excellent acteur. Il est en train de devenir un grand cinéaste. Après son sublime Barbara, le voilà de retour avec Serre moi fort, une adaptation d'une pièce de Claudine Galea qui mélange passé, présent, fantasmes, rêves et lubies à l'aide d'un montage vertigineux aux ellipses sidérantes. Les thèmes sensibles et délicats vont droit au coeur, gracieuseté de la présence inoubliable de son héroïne Vicky Krieps. Un peu comme si Resnais s'était permis un mélo à la Sirk. Présenté à 12h au Cinéma du Parc. ****
Beaucoup plus routinier est Les apparences de Marc Fitoussi, un suspense parsemé de fils blancs qui se plaît à égratigner la bourgeoisie. Malgré des prestations acceptables de Karin Viard et Benjamin Biolay, le récit sur un couple qui passe son temps à mentir s'égare et s'embrouille inutilement. On est loin du cinéma de Chabrol. Présenté à 21h au Quartier Latin. **1/2
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